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2016-01-30 Spéléo Rivière du BRIANT (19)

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Corrèze (19) – 30-01-2016 – Rivière souterraine du Briant

TPST: 4h30
CRAD : Élise, Chonchon, Marie, Domi, JiPi, Roro, Thibault

La sortie était inscrite au programme depuis belle lurette, et donc après les agapes de fin d’année, les crad se sont retrouvés dans le gîte, à point d’heure mais de bonne humeur. Chacun avait apporté de quoi ripailler et de quoi se désaltérer, il faut un minimum pour assurer la réussite d’une sortie…

briant

A 22 heures, nous nous retrouvons autour de la table pour manger le bourguignon que Marie nous a fait mijoter. Nous préparons le matériel vidéo, et le matériel photo, nous discutons de tout et de n’importe quoi, il faut dire que l’époque est propice…

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Samedi, c’est le départ, nous embarquons dans les voitures, après avoir consulté la météo. Arrivés sur place, sans encombres, équipement des aventuriers d’un jour, et c’est parti. Notre objectif est des plus simple, nous allons jusqu’au maximum. C’est à dire qu’il faut progresser en songeant à garder suffisamment d’énergie pour ressortir en sens inverse. Sur un voiture, cela s’appelle la jauge, en spéléo, cela s’appelle le pif. Ainsi donc, nous voilà partis, la descente du puits, toujours aussi fun, puis le passage du bas du puits dans la boue, jusqu’au genou. Puis la traversée du lac, de la boue au genou et de l’eau jusqu’au cou.

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La suite est super, des passages bas, des rampings, du saute-moutons, puis la rivière avec le courant qui vous pousse vers le fond de la cavité. Nous avançons, un coup on escalade, un coup on saute dans l’eau, un coup on nage…

Bon c’est pas que, mais justement le pif, nous indique qu’après le passage siphonnant, il faudrait peut-être faire un point sur l’état physique de la troupe. Et justement, là, il faut tenir compte du pif, qui nous dicte de faire demi-tour. Nous cassons une petite graine, quelques barres et un peu d’eau et nous nous dirigeons vers la sortie. Le courant maintenant nous retient dans la cavité, ensuite, nous nous égarons dans un affluent dans lequel il fallait nager. Allez, on rebrousse chemin, on regarde un peu et l’on reprend la bonne direction. Un rythme soutenu pour sortir, personne n’a eu froid, et nous nous retrouvons très rapidement en bas du puits d’entrée.

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Chonchon nous offrira un spectacle d’un blocage énervant, j’offrirai pour ma part, un passage en discussion devant la cheminée, sans stress et sans reproches (merci derrière…) Puis toute l’équipe se retrouve dehors juste avant la pluie.

Accès à la petite vidéo

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2 Commentaires

  1. Le Briant, il y a 10-15 ans, il se disait que c’est une des plus belle grottes d’Europe ; à partir du moment où l’on rencontre à rive Gauche les eaux des Jonquille (vasque profonde qui drosse à droite ,équipement horizontal nécessaire pour pouvoir revenir, car dans cette salle allongée, on n’a pas pied), ça devient plus difficile.

    L’été dernier j’ai échappé une lampe frontale LIDL en haut du puits d’entrée !!!, et nous n’avions pas le temps de descendre le P10 : y’a p’tre des morceaux en bas ?

    Sinon, la bidouille de rupture de berge pour assécher le siphon a été une belle idée.
    Les eaux du lac venant de la galerie de sous tirage de la Couze par le dessous siphonnant, la cavité est peut-être moins exposée maintenant que la Couze elle-même : en effet, Philippe GOUYGOU m’a raconté y avoir affronté une vague de crue de presque un mètre de haut (dans la rivière La Couze souterraine), car depuis la route A20 en 4 voies, le bassin amont du val n’a plus le même comportement en hautes eaux et montées rapides…

    Sur ce karst, le GRESB a encore des cordes installées (voûtes de certaines cheminées à la jonction Couze-Jonquille et dans les plafonds (en amont de la salle de la dalle en pente) depuis 20 ans ; pas bien, ce sont des cordes spéléo d’assurage pour des escalades, là où peu vont puisque ce n’est pas sur les topos pour les amonts, et aller au-delà du siphon amont de la rivière des Jonquille un gouffre a été désobstrué près du gouffre de la Fage avec plusieurs « rampings » bas et étroits, il parait, bien raide mais permettant le shunt du siphon de 105 m.

    Combe Nègre : à reprendre et documenter, Alain…

    • Mauzet Philippe sur 24 novembre 2016 à 13 h 58 min
    • Répondre

    Ca m’a fait plaisir de revoir ce trou. Que de souvenirs ! Les crocos sont toujours là ?
    J’ai bien aimé le commentaire,  » Ce qui m’emmerde dans ce club, c’est de sortir avec des cons ! »
    Toute un philosophie…et a jeun en plus…

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