2016-02-29 Aven Noël – Ardèche (07) [Camp Spéléo Ardèche 2016]

Ardèche (07) & Gard (30) – 27-02-2016 au 05-03-2016 – Camp Ardèche 2016 CRAD : Rol…, Domi, Marie, Élise, JiPi, Roro , Chonchon, Calamar GRSB (39) : Angou ARAMITS (72) : Jean-Mi TPST : 7,5 heures – Aven Noël

Deuxième jour : Aven Noël (Ardèche – 07)

Pour ne pas faire « club d’anciens », le groupe se répartit en deux équipes :

1. L’équipe du fond (Élise, Roro, Chonchon, Calamar et JiPi), qui aura pour tâche de descendre et de remonter le P90, et éventuellement de jeter un coup d’œil au fond de la mine.
2. L’équipe de la galerie suspendue (Marie, Rol…, Jean-Mi, Angou et Domi), qui aura pour tâche de voir ce qui y a à voir justement.

Première étape : trouver le clé et trouver l’entrée de la cavité (comme sis tout était simple !). Jean-Mi est notre chevalier blanc; Rol… est son chauffeur. Bon forcément, fallait prévoir aussi une TOUTE petite voiture pour aller chercher la clé. Bref, après quelques manœuvres et quelques doutes sur la longueur, la largeur, la hauteur des roues des voitures, on arrive tout de même à percevoir la clé. En fait de clé, il s’agit d’un code, et de la DAME de la cavité. Rapidement, nous remarquons que Jean-Mi a un ticket avec LA DAME. Au bout d’un temps certains et quelques débuts d’engelures, nous commençons notre descente. Le premier puits est descendu rapidement et on prend place sur premier palier (sans ascenseur! c’est vraiment dommage d’ailleurs).

Ensuite, c’est l’équipe du fond qui équipe le P90. Là, faut bien l’admettre, un P90, même fractionné, c’est long à descendre. Mais bon, ça se descend, mais pas aussi vite qu’un verre de mousse. Au milieu du puits, la diaclase s’ouvre carrément de sorte qu’on semble nettement diminué, comme happé par le vide (un point au milieu du rien). On arrive jusqu’en bas en évitant de se brûler avec le descendeur. Ouf!!! Chié, c’est grand, c’trou là! Un petit moment pour reprendre ses esprits, et notre petite expédition reprend. On note la présence de fils le long du cheminement, mais on peine à comprendre vraiment pourquoi!?! On parcours la galerie principale, puis la galerie blanche, et puis retour en bas du puits.

Au bout de cette visite, rien d’exceptionnel, si ce n’est la taille des galerie digne de l’Ardèche, des gours énormes et quelques excentriques mélangées à quelques fistuleuses et trois ou quatre stalagmites et « tites ». Le plus remarquable en fait, sont les fils équipés de rubans réflecteurs qui doivent avoir pour rôle de pourri les quelques prises photos.

C’est le moment de se préparer pour la remontée du P90. Rien d’inquiétant, il est fractionné:
– un premier jet de 40 m
– suivi d’un second de 30 m
– et un dernier d’une vingtaine de mètres.
C’est finalement assez simple !

Roro remonte en premier en s’imposant d’émettre des grognements et autres cris préhistoriques du « speleus cavernicolus volubilis ». JiPi suit… Enfin, suit… tente de suivre. Le bruit qui l’accompagne ressemble plus à une forge en pleine action ou bien à une locomotive à vapeur dans une montée. Y a des moments où on devrait se poser ce type de question « est-ce bien raisonnable de descendre un P90 », parce qu’au final, on connait la réponse en détail quand remonte ce type de puits : Alors, effectivement, les amis, il faut faire preuve de patience et d’une certaine maîtrise (en gros, on en chie sa race !).

Pendant ce temps là, Domi se pose tellement de question à l’entrée du premier puits, qu’elle décide que finalement c’est mieux de rester en surface. Le reste de l’équipe de la galerie suspendue poursuit sa course. L’accès à la galerie suspendue passe par-dessus le P90; pas de panique alors !

Rol… équipe la vire et les mains-courantes. Marie et Jean-Mi progressent sans soucis et Angou ferme la marche.

Le bilan photographique de la sortie est fantastique: « Les mitraillettes » sortent leurs 200 clichés. Marie a eu l’impression de progresser dans la galerie avec un stroboscope en guise d’éclairage.

Accès à la documentation : http://www.arspan.fr/index.php?page=aven-de-noel