spéléologie, plongée, photographie, nage en eaux vives, via ferrata, plongée

29 avril 2021 – Topographie de la Grotte de Marut (46)

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Lot(46) – 29 avril & 1er mai 2021 – Grotte de Marut (Théminettes)

CRAD : JiPi, MCi

La topo 2021 est là : Grotte de Marut : 44.713067, 1.842267 – TPST = Bouh… du…
Bon, on a fait la vidéo avec l’équipe des grisoux : ici

Comme ça, on se dit: Mais pourquoi une idée pareille ?
Oui, c’est vrai, dans l’fait. Alfred-Édouard l’avait déjà fait en 1892 (ou dans ces eaux là), mais bon, je me disais qu’il serait bon de remettre aux goûts du jour la topographie de cette classique lotoise.

Le deuxième objectif, c’est aussi de commencer à maîtriser la nouvelle caméra « d’actions ».

Nous démarrons donc la journée dans la fin de matinée, vu qu’on a eu l’idée au petit matin. On embarque tout et hop, on démarre la voiture et nous voilà partis. Un petit check-list oral dans la voiture et… Ben, faut faire demi-tour, il manque le compas ! C’est mieux de faire la topo avec du matériel, sinon, on a le sentiment de se déplacer pour rien.

J’ai dépoussiéré le matos, tracer mes petits tableaux de saisie et fait rapidement une petite révision mes connaissances topographiques spéléo. Ouf, j’ai rien oublié sur ce coup là.
Bon, la topo c’est pas mal, mais c’est un peu comme la photo sous terre… Faut trouver le bon équipier. Encore une fois, c’est Marie qui s’y colle – et ça tombe bien, parce que jusque là, ça ne l’a pas encore trop emme… La topo !
Faute d’avoir retrouver le compas tout de suite, j’ai pris le SUUNTO. Je ne me rappelais plus pourquoi je préférais le compas SILVA. Après cette première séance, je sais pourquoi. Avec le SUUNTO, on y voit que dalle, et on galère à y voir quelque chose.

Au bout de cette première séance, les relevés sont tout de même pas mal. Il faut maintenant commencé le travail scientifique (je dis ça, parce que ce n’est pas soucis qu’on est scientifique, dans le club).

1ère étape : scanner tous les relevés
2ème étape : les calculs – Heureusement, j’ai encore ma feuille de calculs qui me permet d’avoir les résultats intermédiaires pour le tracé informatique (entre le compas qui tourne dans un sens et le sens trigonométrique informatique, c’est toujours le même soucis. bref, le petit tableau recalcule tous les relevés et ça permet de commencer le tracé.
3ème étape : Le dessin. Bon, ici, nous choisissons toujours les solutions gratuites et si possibles « libre de droit ». C’est mon côté rebelle, j’y peux rien. J’ai donc opter pour le logiciel QCAD (compatible GNU/Linux) qui se base sur les premiers algorithmes qui ont donner le jour à AUTOCAD. De ce point de vue, la méthode de saisie des visées est la même que sur AUTOCAD. Ce point de départ permet de tracer en vraie grandeur les reports des visées (projection horizontale et coupe développée). L’intérêt de ce logiciel (il existe une version gratuite parfaitement fonctionnelle), c’est qu’il possède une parfaite compatibilité avec Inkscape (l’autre logiciel qui va nous permettre de dessiner la topo). Une fois le squelette de projection horizontale faite, et la projection de la coupe développée au format svg avec toutes les options, on peut commencer la partie artistique.
4ème étape : Justement, c’est la partie artistique. Pour ma part, j’utilise INKSCAPE (c’est gratuit et libre de droit et ça tourne sous GNU/Linux). Il n’y a plus qu’à brancher la tablette et commencer le tracé de l’enveloppe. Il est impératif de dissocier la composition graphique avec plusieurs calques.

Voilà, je crois que j’ai fait le tour de la partie scientifique, artistique et topographe de cette activité particulière du spéléo. Il faudra donc attendre quelques temps pour terminer cette topo de la grotte de Marut et ce d’autant, qu’il y a de la désob en cours.

Sortie final du 1er mai :

C’est la fête du travail et un bon jour pour finaliser les relevés topo de la grotte de Marut. Nous partons donc à l’aube, dans la fraîcheur du matin (non, mais, je trouvais que la formule était bonne, alors…). On arrive sur place et tout de suite, on  s’équipe ; il fait plus chaud dedans.

Nous enchaînons les visées et les mesures, jusqu’au bout. Marie me forcera même à aller jusqu’au fond de la désob pour immortaliser le travail de forçats de ces spéléos désobeurs. Bon, faut bien l’admettre, les relevés topo c’est un peu comme la photo, c’est un brin rébarbatif.

Sur le chemin du retour nous croisons des spéléos en herbe équipés de leur équipement d’escaladeur. Bon, ce qui compte, c’est l’envie;  les moyens viennent ensuite, si ça plait. Le couple a l’ambition d’aller plus loin et faire LE cliché qui va déchirer. Il faut dire que le gars est équipé d’un RÉFLEX avec un super objectif grand angle de 8 mm. Ça force le respect des jeunes comme ça. Marie fera quelques pose avec notre petit éclairage habituel. Forcément, un tel éclairage… ça aide.

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