spéléologie, plongée, photographie, nage en eaux vives, via ferrata, plongée

4 juillet 2021 – Entraînement à la progression spéléo sur corde pour Rachel (10 ans)

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Indre (36) – 4 juillet 2021 – gouffre de la Poirelle ou de la Roche noire puis grotte Pailler ou Mino (Mérigny, 36)

CRAD : Zinzin
Ext : Rachel

La Poirelle 44.649675 1.685043 – TPST = 0h30
Grotte de Pailler : 44.635432 , 1.66285 – TPST = 3h00  📽 Accès à la vidéo 📽

Le malheur des uns fait le bonheur des autres” – Voltaire
Et suite à la programmation puis annulation puis reprogrammation puis finalement ré-annulation du weekend spéléo Lot de Roro, Titi & Zinzin, c’est finalement Rachel qui a profité d’une sortie d’entraînement sur corde sur mesure (ou presque !)

Après un frugal barbecue dominical, nous partîmes sur les routes du Sud-Touraine puis du Berry pour y retrouver la fameuse grotte de la Roche noire. L’objectif est modeste : descendre le P13 (?) d’entrée, apercevoir le premier lac, traverser la salle des Crânes pour aller jusqu’à l’embarcadère, avant de remonter.

Mais poursuivons dans la citation : 

  • Si ce gars a la moindre possibilité de faire une erreur, il la fera” – version Edward Murphy de la célèbre “loi de Murphy”…
    Denis n’y est pas allé depuis plusieurs années (plus de 15 ans ?)
  • Si cela peut mal se passer, cela arrivera” – version de George Nichols…
    Rachel a le vertige (et n’est pas équipée d’une néo complète).
  • S’il y a plus d’une façon de faire quelque chose, et que l’une d’elles conduit à un désastre, alors il y aura quelqu’un pour le faire de cette façon” – version de Robert Murphy, l’un des fils d’Edward Murphy
    Nous ne sommes que tous les deux. Pas d’autre adulte pour nous accompagner.

Verdict :

  • Pluie battante : sympa pour s’équiper puis équiper…
  • Denis a descendu le puits : plus étroit qu’à son souvenir (et méritant d’être fractionné ?)
  • Questions (arrivé en bas, bien sûr) : comment intervenir si Rachel a besoin d’assistance sur corde ? En remontant sur la même corde ?! Au risque de la coincer davantage dans le “sifflet” en milieu de puits ? En la tractant du haut par un palan ? Alors qu’elle maîtrise encore mal la remontée si on ne lui tient pas la corde ? Etc.
  • Décision : Denis remonte (en frottant un peu). On change de cavité, la loi de Murphy, c’est pas pour aujourd’hui !
    Ah, oui, en français correct, on l’appelle aussi “Loi de l’emmerdement maximum » ou encore “la loi de la tartine beurrée qui tombe toujours du mauvais côté” (en général, c’est également le côté confiture !)
  • Infos complémentaires : 
    • Rachel était très motivée malgré son vertige devant ce trou noir qui porte bien son nom…
    • Plus de 15 ans après cette coloration débile réalisée depuis la surface plutôt que dans l’eau du lac à la base du puits : l’éosine rouge macule encore les parois et a, une fois de plus, maculé ma combi ! Heureusement que j’avais pris une cotte agricole… 
  • Comme nous l’avons déjà écrit ici : “Il faut parfois rester humble devant l’immensité”…
    J’aurais tout simplement dû installer un polie-bloq’ en tête de puits pour, au besoin, remonter Rachel depuis le bas.

La météo est maintenant meilleure, nous sommes déjà à Mérigny, alors direction la grotte Pailler où nous mettrons à profit le P5 du fond de la grande salle.

Une voiture également immatriculée “3-7” est stationnée près de l’entrée… Notre progression est rapide depuis l’entrée puis dans le boyau du “passage Mino” : ça gratte un peu avec le baudard et le matos (même pour Rachel ! Pas que pour Denis post-confinement ! Les mauvaises langues…)

Il y a bien des spéléos dans la cavité, installés sur les gros blocs de la “Nef sans étoiles” pour déjeuner ou faire un goûter… au taboulé ! Je reconnais Guy Landreau et son amie, du SCT. 

Pendant que j’équipe la main courante puis le puits, Rachel va guider nos compagnons vers les réseaux « horizontaux bas” : réseaux des os, chatière… Jusqu’à la base du P3 d’entrée qu’ils ne semblent pas connaître ou ont un peu oublié.

Et pui(t)s, c’est parti : Rachel peut ENFIN se lancer sur corde : descente en autonomie, montée, puis redescente puis remontée, etc. etc. On ne l’arrête plus !

Guy et son amie sont déjà partis. J’entame le déséquipement puis la sortie : il est déjà 19h passées. Il est temps de rentrer.

De retour à la voiture, nous ne sommes plus seuls : bienveillance spéléo ? Ou zèle de pompier ? Guy nous attendait et nous a même tiré le portrait ! Merci.

Il y a peu de photos de notre sortie spéléo… Mais avec 2 caméras fixées sur nos casques, pas moins de 29 rushs vidéos (parfois synchros !) attendent d’être montés.

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