Le vent n’était pas parvenu à décorner les bœufs, et la pluie nous a offert une accalmie. Le fond de l’air est frais, mais pas suffisamment pour nous empêcher de nous préparer. La petite vérification d’usage, et nous voilà sur le départ. Le temps est couvert, nous partons confiants.
Tiens, il pleuviote, ce n’est pas grave, nous n’avons parcouru que 2 kilomètres…
Mais, la pluie forcit dirait-on, diantre, le ciel se couvre, du gris, il se remplit de nuages noirs…
Mais, ne dirait-on point un vent forcissant présentement ?
Là, au bout de 4 kilomètres, la pluie se transforme en grêle… ça pique…
Le vent s’est franchement levé, la pluie se transforme en « drache » comme on dit par ici, et le ciel ? Et bien, il est occupé par un orage fort peu sympathique.
Ça claque de partout, entre les éclairs et le tonnerre et la grêle qui nous matraque, nous n’avons parcouru que 6 kilomètres…
La grêle nous fouette allègrement, nous avons les mains gelées, fichtre, nous allons choper l’onglée.
Le chemin s’est transformé en petite rivière c’est joli, on patauge, nous avons mouillé nos chaussures, c’est malin.
Nous faisons un petit point et nous décidons d’un prudent demi-tour et retour maison.
Nous prenons le chemin le plus court, mais il faut le parcourir sous les nuées comme disait le poète.
Tentative de sortie contrariée