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Tarn (81) – Boucle Sorèze – Grotte du Calel (Sorèze) CRAD : JiPi & MCi Rando : boucle 8 km Den+ 317 m 3h53 (pauses comprises) |
Avec ce premier grand week-end qui annonce le fin de l’année, le beau temps s’impose avec une température supérieure à 20° l’après-midi. Autant dire que ce n’est pas le moment de louper cette fenêtre de rando.
Direction le Tarn cette fois-ci, pour découvrir le causse de Sorèze et les entrées des cavités qui s’y trouvent. La grotte du Calel est de toute façon fermée par une double grille en inox pour préserver les vestiges de 1000 ans d’exploitation.
La rando démarre par une montée assez brutale sur près de 2 km qui nous mène en haut de la colline. D’ici on peut jeter un coup d’œil sur la carrière qui se trouve en contrebas. Certes, la carrière entame sévèrement la montagne au point de se poser des questions sur les conséquences qui pourraient y avoir sur la grotte du Calel. Bon à priori, ils creusent un peu plus loin. L’entaille est un assez sévère ; la base de la carrière occupe une grande surface au pied du front de taille. C’est un peu comme si on avait couper la montagne en deux.
Nous continuons notre rando vers les trous environnants. L’entrée du Calel et ses barreaux, un autre trou, puis un autre, puis une tranchée totalement vidée de son minerai de fer. Un peu plus loin et un peu plus bas, on jette un coup d’œil sur l’entrée de l’aven de Polyphème. Cette entrée n’est pas barricadée ; Marie en profite pour voir de plus près à quoi ça ressemble.
De fil en aiguille, nous avons parcouru la boucle secondaire du parcours et il nous faut maintenant prendre le chemin du retour par le sentier dans les bois. Bon, y a pas de balisage et il faut se fier à notre tracé GPX et à notre flair.
Du coup, le point n°9 sur notre topo nous indique qu’il faut bifurquer… C’est bien de bifurquer, mais quand cette partie de forêt est parcourue par des bulldozers ; on ne distingue plus trop bien le tracé. Bref, comme il fait beau, nous avons procédé à une petite adaptation sur le parcours initial. Marie a évoqué, un court instant, une remarque sur cette adaptation de parcours. Certes, il fallait descendre un petit moment, puis remonter, mais ce n’était que 60 m de dénivelé à remonter. Ça aurait pu être pire.
On retrouve finalement rapidement notre chemin, pas de quoi s’agacer, ni pourrir l’ambiance. Le retour par la piste et le finish par la ville n’est pas des plus plaisant, mais bon, la rando, c’est bien aussi, quand ça s’arrête.