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Rando : Boums du Port (ou de Venasque) (Bagnères-de-Luchon) Trace GPX : arrivée ici 42.703783 , 0.647272 TPAM : 4h05 – d+686m – 9,900 km
📽 Extrait Vidéo📽 |
Notre objectif était d’aller voir des lacs à 2250 m d’altitude. Notre choix s’est posé sur le lac de Boums du Port, dont le départ de la rando est situé à Hospice de France. Nous partons donc la veille pour dormir sur place dans notre « dodo mobile ». Comme nous sommes arrivés de bonne heure, un resto ne se refuse pas.
Nous profitons du resto pour prendre des renseignements sur les conditions d’enneigement, là-haut. Lors de la dernière rando, nous avions rencontré la neige à environ 1850 m, mais là-haut, c’est beaucoup plus encaissé, et ça fond moins vite. Ça risque d’être gênant quand on va arrivé au-delà de 1900 m.Départ au petit matin à 7h15. Le petit déj’ est pris rapidement et les sacs sont sur le dos, avec chaussures, bâtons, chapeau, veste, sous-couche et pantalon. Nous avançons rapidement vers le gîte-resto, puis nous attaquons la montée à travers l’estive. Un petit bonjour aux vaches qui nous remercie en positionnant quelques bouses à notre intention.
On commence à choper la premier suée, et on commence à se dépouiller. La montée n’est pas trop raide et se fait sans soucis technique. Vers 1800 m d’altitude, nous rencontrons les premiers restes de neige, mais le sentier les évite.
A 1900 m, nous devons franchir le ruisseau. Et là, finalement, y a vraiment de l’eau. On cherche un passage et puis finalement, on se dit qu’on aura les pieds mouillés un jour ou l’autre. Ça passe et ça monte encore. Petite pause et on aborde les premiers passages avec de la neige. Heu, la pente est vraiment raide ! Nous tentons d’esquiver quelques passages arrachés par les dernières petites avalanches. Les passages sont de plus en plus sportifs, mais ça passe. Enfin, ça passe… On franchit un passage sur un névé. La neige est molle en surface mais on ne s’enfonce pas. Il faut progresser en plantant correctement ses bâtons pour nous sécuriser le passage. Dans le fait, des crampons ne seraient vraiment pas de trop. On termine ce passage scabreux et on monte encore quelques dizaine mètres.Là, le passage sur névé est vraiment beaucoup plus long et encore plus abrupte. On se pause et finalement, on sort le drone pour repérer le reste du parcours. En fait, après ce passage sur névé, c’est sec, mais point de lac en vue ; tout est encore enneigé. Nous laissons donc les derniers 200 m de dénivelé aux plus vaillants (refuge de Venasque +2245 m) et nous redescendons en se disant que les crampons auraient été bien sur ce coup-là.
