spéléologie, plongée, photographie, nage en eaux vives, via ferrata, plongée

17 mai 2025 – Rando Bergerie des Crabioules (31)

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Rando Bergerie des Crabioules ( (31110 Cazeaux-de-Larboust)

Marie  &  JiPi

Trace GPX : arrivée ici 42.722543 , 0.538886

TPAM : 7h00 – d+1047m 

📽  Extrait Vidéo📽

https://www.youtube.com/@tvcrad

Pour ce samedi, il a fallu être à l’affût de la météo. Nous guettons, observons les nuages, le vents qui passe et surtout les sites météo.

Nous décollons directement à la sortie du turbin (oui, je sais, ça prend du temps, beaucoup trop de temps, mais faut faire avec…). Deux heures et vingt minutes plus tard, nous sommes dans un autre monde, celui de la montagne. La « Dodomobile » est prête pour le grand soir ; nous déplions la table, avalons notre bière du vendredi soir, et rapidement, nous abordons la « Dodomobile » pour un nuit au porte de l’enfer (mais non, j’déconne, nous sommes au pied du ru d’enfer !).
Cinq heure du mat, j’ai des frissons, j’entends les oiseaux chanter le froid me transpercer (c’est pour la rime). Euh, cinq heure, c’est peut-être un peu tôt pour gambader dans la montagne. Je me tourne et je prolonge le sommeil jusqu’à 7h00. Marie est déjà presque prête pour marcher, sauf qu’il faut tout de même prendre le petit déjeuner – y a des règles qu’il faut conserver, si on ne veut pas tomber trop maigre !
Aller, il est 7h20, nous partons vers le gouffre d’Enfer.
Au début, c’est bien, on va voire la cascade d’arrivée, puis ensuite, il faut prendre la bonne piste, celle qui monte tout là-haut. On avance, on commence à avoir chaud, on débâche et on poursuit notre progression. j’ai l’impression que les oiseaux se les pèlent ce matin, il n’y a pas trop de « cui-cui » dans les sous-bois.


Au bout d’un premier moment, je me pose LA QUESTION existentielle du moment : « Et si nous nous serions trompé de chemin ? ». A première vue, comme ça, on se doute de la capacité intellectuelle des 8 2. Au bout de 145 m de dénivelé positif, je me dis qu’on a dû zapper un passage sur la gauche. Aller, même pas peur, on fait demi-tour et on redescend jusqu’au début. Au bout d’un certain moment, nous lisons les panneaux (c’est bien les panneaux, ça nous apprend à lire aussi). Fichtre ! C’est le bon chemin, dans l’fait ! Bon, ben, y a qu’à remonter et reprendre là où nous avions un doute, dans l’fait !
Bon, c’est bien pour se mettre en jambes aussi.
Le chemin jusqu’à l’ancienne mine est assez long, surtout les derniers cent mètres. On pensais trouver des corons, des montagnes de déchets de mineurs. Non, en fait, rien. Une ruine d’une ancienne bicoque (alt. 2040 m), des anciens rails pour tirer des godets et des cailloux. En fait, on a marché pour voir un truc tout pété. Heureusement que les paysages sont sympas.
Si on pousse encore quelques centaines de mètres plus haut (mais pas tout près quand même), on arrive sur le point de bivouac aux alentours de 2300 m d’altitude. De là, on peut apprécier la vue, mais c’est assez sélectif.
Le retour est beaucoup plus rapide que l’allée, mais ça pète un peu les genoux. Heureusement qu’il y a toujours une petite mousse dans la glacière à l’arrivée.

 

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