![]() |
Lot (46) – Igue de Mathurin et grotte Oliver (Cabreret) CRAD : Jean-Marc, Patricia, El Présidenté, Zinzin, Rachel, Domi, Roro, Élise, Marie, JiPi, et Sydney Igue de Mathurin : 44.509528 , 1.645592 – TPST : 2h30 |
Nous nous sommes d’abord rassemblés au coin du feu dans le gîte dès le vendredi soir. Il y a les chanceux (1,5 heure de route) et les autres. Enfin, dès le soir venu, et les participants arrivés, nous constituons les équipages pour le lendemain.
Dans l’équipage 1, nous retrouvons les initiés du jour Rachel et Alexis, qui seront escortés et accompagnés par JiPi, Denis, Marie et Roland. C’est aussi cet équipage qui assurera les prises vidéos et photos de la sortie.
Pour le second équipage, Domi, Patricia, Elise, Jean-Marc et Roro, nous privilégions l’énergie, la dynamique, l’engagement, la fougue et le souffle. Nous commencerons par MATHURIN, puis nous déséquiperons OLIVIER.
Au matin du samedi, c’est l’effervescence, il faut embarquer dans le camion, le matos individuel et l’équipement nécessaire, sans oublier Sydney qui nous protègera des loups, enfin, presque… Ou alors des ours ??? Bon, enfin, Sydney, il vient avec nous, parce qu’il vient avec nous…
Notre route traverse le triangle maudit « Caniac-Quissac-Fontanes » et nous n’y prêtons pas attention…. Dommage, cela affole les goniomètres, perturbe l’électronique, et nous égare dans la forêt…. Enfin, avec sang-froid, nous retrouvons le bon chemin, en direction de Pech Merle.
Arrivés sur place, nous nous garons et nous trouvons une cavité déjà équipée. Ce n’est pas grave, nous équiperons par dessus. C’est parti, Sydney est installé au chaud dans le camion, pendant que notre équipage s’engage sous terre. Dans le premier temps tout se passe bien. UN petite Dyneema par ci, un ancrage par là, un nœud de tisserand pour se faire plaisir, puis arrivée devant le premier puits… Y’a pas comme une odeur ?
Allez, la corde est équipée, nous descendons, attention au déviateur. Debout sur la paroi, retenu par le baudrier, il faut attraper le mousqueton derrière soi, libérer la corde et le remettre en place devant soi, Youpi !!!
Vous trouvez pas que ça pue ????
Rassemblement au pas du premier puits, et poursuite de la course…
Pouah !!! Dégueulasse, l’oceur de tabac te pique les yeux et te prend à la gorge ça pouirrrre !!
Nous croisons des spéléos fumeurs partageurs, nous n’en demandions pas tant. Le second puits est d’un accès peu aisé, même un peu chiant pour tout dire. Nos collègues fumeurs spéléos l’équipent néanmoins en double. Nous patientons un peu, dans le gaz sûrement, avant d’engager la descente.
C’est à ce moment précis, que c’est parti…. En vrille….
Roro a dû prendre un coup sur le coquemar, ou bien respiré trop de fumée d’échappement, et soudain il est devenu quelque peu incohérent..
« Jean-Marc, tu laisses le kit en haut, nous n’en aurons pas besoin… »
« Tu es sûr ? »
« Oui, oui, laisse le »
…..
« Jean-Marc, il faudrait quand même prendre le kit »
« ??????????? »
« Non, en fait Jean-Marc, laisse-le là-haut »
« Tu sais ce que tu veux ????? »
…..
« En fait, Jean-Marc, il faudrait quand même le kit »
« pfffffffff »
Nous avons frôlé la mutinerie dans l’équipage 2 pour cette histoire de sac, mais cet incident est sans aucun doute imputable à la présence du gaz qui a altéré le jugement du Roro. Bon, une fois en bas du second puits, nous équipons le petit ressaut, puis c’est le casse-croûte.
Le complément de l’équipe des spéléos fumeurs arrive en bas du puits, nous en profitons pour amorcer la remontée.
Cela se passe bien, jusqu’aux déviateurs nos équipiers gardois, se calent joyeusement sur les cordes, sans parvenir à s’extraire de leur positions très inconfortables. Il y a quelques grognements, quelques gesticulations, pour enfin parvenir à franchir l’obstacle. Mais quelle émotion… (c’est pas tout à fait les termes employés…)
Allez, Domi et Roro remontent, puis c’est au tour d’Elise qui déséquipe au passage.
Nous nous retrouvons dehors, avec le premier équipage qui s’apprête à descendre. Nous embarquons rapidement dans le camion, puis faisons route vers OLIVIER.
Équipement rapide, et c’est parti.
Peu de chose à dire sur la visite, sinon que c’est très joli, l’eau qui ruisselle sur la roche blanche. Le bas du puits avec son esthétique et la blancheur du calcaire valent vraiment le détour. Pour la remontée, Jean-Marc se sent d’humeur joyeuse et réalise un triple loops qui se termine au bout de la longe… C’était vraiment très gracieux.
En remontant, nous faisons le choix d’équiper la main courant qui conduit au méandre. Petite promenade avant le retour en surface.
Un fois arrivés au camion, nous nous changeons, libérons Sydney de sa cabane, avant de repartir vers le gîte.
Nous avons très bien mangés pendant tout le WE, entre la blanquette préparée par Patricia, le magret proposé par Elise, les gâteaux préparés par Marie et l’Aligot-saucisse.
Nous n’avons manqué de rien pour le dernier WE de l’année.