8 mai 2025 – Grotte des Calles (30)

L’édition 2025 avait pour destination le Gard, avec au programme la grotte des Calles, Rognès, le canyon de Bergougnous.

En fait, nous sommes bien allés dans la grotte des Calles, dans Rognès, mais avec la météo (très fortes pluies durant tout le WE), nous sommes allés faire l’Évent de Brun plutôt que le canyon de Bergougnous.

Un grand merci à Jean-Yves BOSCHI pour les informations et les renseignements sur les cavités.

Avant toute chose, il faut reconnaître que le gîte était très très bien, spacieux, avec un jardin fermé, un terrain de boules à proximité (merci Élise, tu vois quand tu veux…)

Certes, la plaque à induction est tombée en panne, mais, Marie et JiPi ne se déplacent jamais sans leur plancha (il paraît qu’ils l’emmènent même dans leur sac à dos quand ils partent randonner).

Côté gîte c’était top, heureusement d’ailleurs, parce qu’avec la météo, le WE aurait pu viré au pénible.

Nous avons donc attaqué avec la GROTTE DES CALLES, qui communique, à l’étiage, avec l’évent de Bez. Inutile de préciser, que nous n’étions pas vraiment dans une période d’étiage. Nous voilà donc arrivés, frais et motivés sur le parking d’Arre. Tout le monde s’équipe, ça rigole, il fait beau, c’est le début du WE, tout baigne. Petit coup d’œil sur la topo, c’est pas très explicite, mais bon, il suffit de suivre les instructions.

Nous empruntons le pont en fer, les filles partent dans le tunnel, mais les garçons les rappellent, et tout le groupe passe par-dessus le tunnel…. Evidemment, c’est pas par là, mais c’est au bout d’une bonne demi-heure de crapahut que nous décidons de retourner passer sous le tunnel…. (Ah, je vous l’avais bien dit…..on m’écoute jamais….)

Allez, à la sortie du tunnel, prendre un sentier sur la gauche qui repart sur la crête. Remonter le sentier jusqu’à l’intersection avec le GR qui conduit sur le plateau. Alors là, déjà ça grimpe, ajouté à l’errance du début ça commence à chauffer les mollets. Arrivés à l’intersection avec le GR prendre direction le haut du plateau, ça grimpe, ça continue longtemps à grimper… ». Au bout d’un certain temps », vous trouverez un départ de sentier sur votre droite… Grosso modo, nous sommes à mi-chemin, et ça continue toujours à grimper. Nous longeons maintenant la paroi, avec un léger replat, ça permet de souffler avant d’attaquer la dernière partie qui grimpe encore plus raide. Il faut maintenant traverser un éboulis, en évitant prestement la chute. Allez, encore un coup de collier et nous arrivons devant la porte d’entrée. La vue sur la vallée et le village de Bez constitue la récompense. Nous nous équipons et nous nous engageons dans l’étroit conduit de l’entrée. Un ramping, puis un autre ramping, avant de déboucher sur la première salle, assez grande, puis ensuite d’accéder à la très grande salle. C’est la récompense de la marche d’approche. La salle est grandiose, quelques cordes descendent du plafond installées par quelques spéléos acrobates. Titi sera seul à descendre le puits du Mikado et à entrevoir la suite du réseau. Le reste de l’équipe sera occupé à réaliser les prises vidéo et les photos.

Après quelques heures, nous entamons le retour vers la surface. Nous arrivons rapidement à la sortie. Le temps a viré à la pluie, le premier groupe de 4 attaque sans attendre la descente pour ne pas être surpris par la pluie qui rendrait la progression plus difficile. Cela n’empêche pas les chutes. Domi glisse et se tord la cheville, le retour sans assistance est possible tant que la cheville est encore chaude. Dans le second groupe, chacun ira de sa gamelle. Le retour s’effectuera sous une légère pluie, avant d’arriver au camion pour se changer.

De retour au gîte, Domi déclare forfait pour les prochaines cavités, sa cheville est enflée sans être cassée, nous évitons le passage par la case hôpital.

La nuit au gîte, nous écoutons la pluie, fine, puis soutenue, puis par bourrasque avant d’accueillir le déluge, ça tombe à seau.