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Lot (46) – Igue de la Tartine (Rocamadour) Entrée: 44.809852 , 1.656303 (les valeurs GPS ne sont pas bonnes !) TPST : 1h30 (maias sans botte, ni chaussure). |
Pour cette nouvelle cavité, dont le repérage avait été fait en janvier, nous décollons de bonne heure de la « dodomaison ». Une partie du matériel est dans la caisse de la voiture, il faut juste mettre les cordes, les sangles, les ancrages dans un kit. Un peu de bouffe dans le petit kit de touriste et on roule vers Rocamadour. Le temps est au beau fixe et il fait déjà presque chaud à 8h00.
Nous arrivons sur place, et nous commençons à nous équiper. Tiens, où sont mes chaussures ? Pas là, ni ici, aurions zapper les chaussures de spéléo ? Ben, j’crois que c’est clair, il va falloir improviser sur ce coup-là. Ça tombe vraiment bien, parce qu’on est parti en sandales. C’est chouette les sandales avec la rando, mais nous n’avions jamais testé les sandales avec le chausson néo, en spéléo.
La marche d’approche se fait rapidement, et nous retrouvons l’entrée du gouffre. Pour l’équipement, il faut adapter les amarrages à ce qu’on peut trouver sur place. Le pied du pommier me paraît pas mal finalement. Le puits de 13 m fait réellement 15 m et se descend facilement.
La base du puits est une plateforme qui a été faite avec un remblai. Au moins, nous atterrissons sur une plateforme large et stable. Nous consultons la topo, dans l’fait, nous optons pour visiter les grandes salles. Le cheminement est simple, mais glissant et glaiseux. La lumière de nos projecteurs est absorbée par les parois sombres des salles. C’est un peu chiant pour sortir de belles images, mais bon, c’est une nouvelle cavité à notre actif.
Séquence photo et vidéo, petite glissade contrôlée, prise de gaz dans les naseaux, le spéléo de la « Team 82 du CRAD » est heureux de remonter vers la surface.
L’expérience de la spéléo en sandale ne sera pas à réitérer ; on ne marche pas bien sur l’argile. Heureusement que nous avons pu nettoyer nos sandales avant de remonter dans la voiture.