28 juin 2025 – Spéléo ÉVENT DE ROGNÈS (30)

La période étant essentiellement consacrée au bachot, Domi s’est inscrite pour le rattrapage option sport.

Au programme des révisions, nous avons inscrit, Rognès évidemment, mais aussi l’Event du Brun.

Nous avons préparé le matériel durant la semaine de manière à décoller rapidement le vendredi soir.

Nous partons donc le vendredi et en quelques heures nous arrivons sur place. Pour l’occasion, nous avons emmener le barnum, la tente avec armatures gonflables, ainsi que tout le toutim nécessaire à assurer le confort du spéléo en expédition. Le camping « le val de l’Arre » est très bien foutu.

Nous nous installons, prenons nos repères et finissons la révision pour l’épreuve du lendemain. Il fait 39 °, c’est chaud, même très chaud pour la marche d’approche.

Une bonne nuit de sommeil, et nous voilà ragaillardis pour attaquer l’ascension du talus.

Nous attaquons, vers 10 heures, il fait déjà chaud, mais le couvert des arbres nous protège du soleil. C’est parti pour la montée, c’est dingue comme cela ne change pas… Nous avançons, Sydney nous précède, enfin, sauf les fois ou il fait demi-tour, puis repasse devant, puis revient sur ses pas….. Vous voyez l’idée, dans le petit sentier étroit, avec le sac de matériel sur le dos, la chaleur qui commence a se faire sentir…

Ça y est, nous y sommes !!!

Nous notons tout de suite, un changement fondamental depuis le mois de mai, c’est le courant d’air froid qui sort de la cavité. Sydney s’y rafraîchit, nous aussi. Il faut maintenant s’équiper…

Alors, le petit malin qui a échangé ma sous combinaison avec celle de Domi ne perd rien pour attendre. Je finirai par lui mettre la main dessus…

L’élasticité de la sous combinaison me permet quand même de m’équiper. Je suis coquet, les manches arrivant à peine aux coudes, le corps sculpté les jambes équipés au niveau du jarret…. Allez, la combinaison par-dessus, histoire de cacher la misère.

Sydney restera dehors au frais, pendant que nous nous engageons dans la cavité. Le passage d’entrée, les 2 premières tyroliennes, nous partons vers la droite pour le siphon terminal, le sol est glissant, mais nous atteignons rapidement le fond.

Retour vers l’entrée, puis direction le puits équipé. Le courant d’air est très fort à cet endroit, la rubalise flotte gaiement. Nous descendons, et nous arrivons devant le plan d’eau qui en mai, avait arrêté notre progression. Aujourd’hui, nous avons un bon courant d’air dans le nez, nous descendons jusqu’au plan d’eau. Un petit quatre pattes pour franchir le passage. Derrière ça continue, nous poursuivons, et nous arrivons devant la troisième tyrolienne, dont le démarrage n’est pas aisé.

Domi chutera dans l’eau, qui à cet endroit est assez profonde. A cœur vaillant, rien d’impossible, nous franchissons l’obstacle, la galerie continue.

« C’est tout blanc !», comme disait Daubi le Hardi jadis. Nous poursuivons jusqu’à ce plan d’eau qui oblige à une immersion avec une profondeur non déterminée. Nous décidons de rentrer, cela fait 3,5 heures que nous sommes sous terre.

Le retour s’effectue sans difficulté, une photo par-ci, une vidéo par-là, et revoilà les tyroliennes de l’entrée.

Sydney se tient au frais pour nous accueillir, nous mangeons un morceau avant de redescendre à la voiture. Nous nous éloignons de quelques pas de l’entrée de la cavité avant de prendre un coup de massue de la chaleur qui règne  dans les sous-bois. Le retour est plus rapide que l’aller, mais requiert de l’agilité pour éviter la chute. Arrivés à la voiture, il fait au moins 35 °, une petite baignade pour le chien avant le retour au camping.

Le camping est  doté d’un snack, et d’une piscine que nous avons bien appréciée pour cette fin de journée.

En conclusion, une nouvelle sortie sera nécessaire pour aller encore plus loin.