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13-04-2014 – NEV descente de l’Alet et du Salat

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Ariège (09) – 13-04-2014

TPST: 0

Participants : Mélanie – Roro et tous les autres (Daniel, Marc, Séverine, Atchoum, Jacouille, Denis, Cathy….)

cameraLa NEV au bassin, c’est cool, c’est même ludique, après il faut investir les espaces naturels, les rivières quoi.

Bon, en arrivant, tout le lit du torrent écume, des caillassoux je crois qu’il y en a plus que de l’eau, enfin, c’est la première impression. Nous partons après le déjeuner pour descendre l’ALET. Une rivière facile, mais manœuvrière, un coup passage à droite, un coup passage à gauche. Le problème c’est lorsque tu loupes le passage, parce que là, tu te retrouves brasser contre les rochers, catapulter contre les caillasses, tu essayes de ne pas lacher ton flotteur, tu avances sur le dos, tu tentes d’éviter de te fracasser sur les rochers, que Daniel nomme poétiquement les œufs de dinosaures. Bon, tu marques le stop, tu reprends tes esprits, tu viens de taper lourdement contre les blocs, et nous faisons que démarrer, ça promet. Bon, la suite, c’est un coup d’un côté, un coup de l’autre, l’important est d’éviter le retournement, c’est logique, nous ne prenons pas de tuba… Bon après 3 heures, nous arrivons à destination, complètement rincés, mais content. Les coups pris dans les cuisses, m’empêche de marcher, il me manque un déambulateur pour arriver jusqu’au gîte. Soirée sympathique, et dodo de bonne heure.
Le lendemain, nous remettons ça, descente du Salat, il y a un peu plus d’eau, cela amortit un petit peu les chocs, un petit peu, c’est une métaphore, en fait, si tu pars de traviole dans les passes, tu te fais fracasser la cuisse, au point que tu te demandes comment tu vas pouvoir finir la course, sans pouvoir palmer. C’est simple, il faut tenir l’assiette, et éviter de chavirer, anticiper, et se faire souple comme un serpent. Le souci, c’est que quand tu t’es déjà fait latter graver, tu finis par appréhender un peu à chaque passage, et donc, tu finis par obtenir ce que tu cherches à éviter. En plus ces putains de caillasses elles sont partout !!!!
Nous avons quand même fini la course, mais pour sortir de l’eau c’était pas facile, c’est comme si tu t’étais transformé en paraplégique de la NEV.
Il ne reste plus qu’à améliorer notre équipement, notamment les protections des cuisses, des genoux et des chevilles, après ça devrait le faire, enfin, ce devrait être moins pire.

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