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Lozère(48) – 22 janvier 2022 – Beaume Nègre (Massegros Causses Gorges / Saint Rome de Dolan) – Causse Sauveterre CRAD : Roro Beaume Nègre : 44.252700, 3.204100 – TPST = 4h00 – 📽 Vidéo en ligne 📽 Il y a une erreur de l’ordre de 500 m par rapport aux coordonnées Lambert initialement établies !
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Après BAUME ROUSSE du début du mois, ce fût le tour de BAUME NÈGRE. Peu de chose en commun, si ce n’est les conditions météo tout à fait de saison. Un petit vent bien rafraîchissant qui vous accompagne pendant que vous vous équipez… Au point, que nous avons manœuvrer le camion pour nous créer un abris, certes bien précaire, mais tout de même. Ensuite, la marche d’approche dans la neige en bottes caoutchouc solidifié, raidi et gelé…cela nous incite à trouver plus rapidement l’entrée, mais voilà, elle se trouve sous un abri dans les buis. Dons petit bartassage dans la nature, et fait exprès, le soleil ne nous réchauffe pas à cet endroit.
Allez, après quelques « visites » en surface, nous trouvons enfin l’entrée. Le premier puits équipé, nous prenons pied dans la première salle aux dimensions modestes, puis nous nous engagions dans le boyau, qui sans être exigu, reste très proche de vous. Nous arrivons devant le second puits, et la petite flaque devant est tout mignonnette, surtout, qu’il faut se coucher dedans la petite flaque mignonnette…Ensuite, nous avançons sur la main courante, et nous descendons le second puits pour prendre pied dans la seconde salle aux dimensions beaucoup plus confortables (je dis ça pour les lecteurs qui souffrent de claustrophobie ponctuelle en cavité). Il y a une petite colonie de chauves-souris, que nous évitons de déranger, surveillés que nous sommes par Damien qui veille au grain.
Ensuite c’est l’escalade. A ce niveau, nous trouvons une corde en place, mais à l’usage, elle a accusé beaucoup de souffrances cette corde. Roland monte « léger », et une fois arrivé en haut, décide de remplacer la corde qui présentait quelques points d’usure et une grosse tonche.
Il faut d’abord remonter au sommet de l’escalade, rattacher la corde récente, et ensuite installer autant de déviateurs que le permet la découpe de la vieille corde. Cela nous prend un peu de temps, mais le résultat est tout beau, une remontée nickel, des déviateurs là où il faut, comme il faut, de la très belle ouvrage.
Nous poursuivons le périple dans un boyau, qui dévient maintenant « intime », un peu de gymnastique, de « soupleté », de contorsions, et nous voilà devant le dernier puits. Mais là, il faut reconnaître que la suite n’est pas évidente, vu que nous ne trouvons aucune trace d’équipement. Heureusement, nous avons pour ce dernier puits une corde beaucoup plus longue que prévu. C’est parti, pour une séance d’équipement en Amarrage Naturel minutieusement choisi, vu que nous allons y mettre notre cul dessus et que le puits fait 20 mètres. Le départ est pas large, il faut descendre 1 à 2 mètres pour se sortir du « rétrécissement » et enfin amorcer la descente. Le puits est très joli, ciselé marqué comme celui de la BARELLE. A mi-parcours, il faut passer le fractionnement installé de mains de maître par Roland sur la petite bitoche qui va bien. Tous les aménagements de la descente ont été rendus possible en débitant la corde de descente. De sorte qu’à l’arrivée, la corde ne touche plus par terre.
Après avoir bricolé un peu en bas, il est temps de remonter à la surface. Roland déséquipe, et nous avançons tranquillement vers la sortie, la fin de l’après midi est déjà bien avancée, et le froid est de retour.
Dernier regard sur les concrétions de glace, et nous retournons vers le camion.
Une de plus au palmarès aurait dit Angou.
PS : A la question de Damien avant de partir : « Je prends des sangles et des mousquifs ? »
la réponse de Roland : « Non, c’est pas la peine, j’ai ce qu’il faut »
La morale, ben, c’est « prenez toujours quelques sangles et des mousquifs en rab »
