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Aveyron (12) – 19 février 2022 – Désob en Aveyron CRAD : Roro, Cyril |
Notre journée a débuté par un petit exercice de plomberie, avec le remplacement d’un joli robinet et l’installation d’un joli miroir, qui ne nous a pas dit qui étaient les plus beaux… Ah, les contes ne sont plus ce qu’ils étaient, heureusement que nous avons les campagnes électorales…
Enfin, je m’égare… Dons après ce petit exercice manuel matinal, nous déjeunons, et je me sens moyennement d’attaque pour de la spéléo.
Charlotte nous invite à y aller, et donc, nous voilà dans le Roro’s shop en train de préparer le matos. Un kit avec 100 m de corde, une dizaine de sangles, et surtout, les bidons découpés pour évacuer les gravats.
Nous prenons la route, et après une petite demi-heure, nous voilà à l’entrée du chemin, qui est présentement bien humide, la voiture chasse un peu dans les « tournées », un petit cavalier qu’il faut éviter, un canasson un peu récalcitrant, et nous voilà arrivés au parking.
Une fois sur place, nous nous équipons, je raille un peu Cyril et sa double néoprène, mais je dois reconnaître que sur coup-ci, c’est lui qui était dans le vrai.
Chacun son kit, et nous voilà partis. Le chemin est glauque, plein de flotte et de boue, l’entrée dans le champ est conforme à l’habitude, plein de caca de vaches, et de boue…
Nous sommes devant le vieux chêne, et c’est parti pour les descente vers l’entrée du gouffre, d’en haut, nous entendons déjà la rivière qui cascade dans les rochers.
Hop, hop, hop, nous voilà à pied d’œuvre, l’eau fait un barouf d’enfer, Cyril s’engage dans le boyau d’entrée pour notre séance de pousse-cailloux. Nous allons passer une paire d’heures, à remplir le bidon avec les caillassoux, la séance de tire-à-la-corde et le vidage du baquet.
Cyril est couché dans l’eau, ce qui justifie pleinement l’usage de la néoprène, enfin, pour cette fois-ci, autrement, c’est vraiment petit joueur.
Nous avons déblayé les banquettes de toutes les caillasses qui les encombraient, à la louche un petit demi mètre cube de gravats, et déjà le ciel s’obscurcit, et nous invite à rentrer dans la petite maison de la prairie.
Cyril part jusqu’au bout de la galerie pour la visite du jour, il reste très peu de place entre le niveau d’eau et le plafond. A dire de spécialiste, le portage des blocs pour la future plongée sera…..
Le vent nous accompagne pendant toute la remontée, et la nuit tombe déjà lorsque nous nous changeons à la voiture.