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Lot (46) – Igue de Lacarrière (Montfaucon – 46) CRAD : Marie, Élise, El Présidenté, JiPi, Chonchon, Titi, Zinzin et Roro TPST = 6h30 📽 Vidéo en ligne 📽 44.674549 , 1.600157 |

Nous avons tout d’abord demander l’autorisation au propriétaire des lieux, cela se fait et facilite grandement la gestion des accès aux différentes cavités.

Nous voilà donc partis sous terre. La première difficulté consiste à franchir la grille d’entrée, qui s’ouvre que pour moitié et est accrochée avec une chaîne de sorte de la grille reste à la perpendiculaire du trou, et limite ainsi les appuis que nous pourrions prendre au sol pour nous engager dans la cavité.

La descente du dernier puits par Marie est originale, adepte du tricot, Marie ne peut s’empêcher de faire quelques points de riz ou points de croix, nous ne savons pas trop identifier le méli-mélo de corde qui accompagne sa descente.

Quelques 100 m plus tard, nous patientons pour qu’ils nous rejoignent……… Nous patientons………Nous patientons…..Nous patientons toujours mais, force est de constater qu’ils n’arrivent toujours pas. Alors au bout d’une petite demi heure, nous retournons sur nos pas, nous poussons quelques cris, pour rallier nos deux intrépides, qui …….visitaient, comme on dit dans le jargon . Le groupe est maintenant au complet, nous faisons un point et nous reconsidérons les objectifs du jour. Nous nous contenterons d’une visite de la Tamise et éventuellement une excursion jusqu’à l’embarcadère.
Nous avançons cahin-caha, libérés du poids des kits contenant les néoprènes. Nous arrivons devant le passage de la vire qui précède le passage siphonnant. le passage est mal aisé, surtout pour Marie qui parvient tout de même à franchir l’obstacle. Derrière, c’est un petit passage aquatique, tout en finesse qui requiert de l’agilité et de l’adresse mais aussi des grandes pattes et des grands bras. Marie se trouva fort dépourvue quand le passage fut venu, et c’est un ballet digne du lac des cygnes que nous offre Roro attrapant Marie par le baudrier et la faisant léviter tel le sac à main de Mary Poppins, mais sans le parapluie… Tout ça pour éviter un vautrage dans l’eau fraîche toujours préjudiciable pour la santé du spéléo pas équipé de néoprène. Marie en fut toute retournée, et est-ce le fait d’avoir léviter ou la crainte de la chute mais les forces l’ont totalement abandonnées.

Le chemin du retour s’est fait sans trop de difficultés. Marie a réalisé quelques figures artistiques, qui inspireront ces mots à Roro : « mais qu’est-ce quelle a sanné ? »
Encore un petit effort, et voilà toute cette joyeuse équipée sortie de la grotte au bout de 7 heures. Ils sont tout crotteux les spéléos, au point qu’on pourrait se croire en pays charentais.
La journée du lendemain fut consacrée à un nettoyage complet, au cours duquel nous avons ressorti les bons vieux lave-cordes qui prenaient la poussière dans le fond des kits.