spéléologie, plongée, photographie, nage en eaux vives, via ferrata, plongée

Semaine Ariège 23 au 28 Avril 2023

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Ariège (09) – Castillon-En-Couserans

CRAD :  Titi 

Randonnées
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Jour 1 – Arrivée – Randonnée de la grotte de l’Aliou à Cazavet
Après un déjeuner et une nuit chez Jipi, je décolle vers le camping des Vignes à Castillon-En-Couserans. La route se fait tranquillement et je peux apercevoir les pics encore enneigés, ce sera d’ailleurs une vue quotidienne si le temps reste clément; le Mont Valier étant proche de Castillon.

A mon arrivée, la stupeur était la, point de gérant ni d’accueil. Apres deux appels, j’obtiens enfin le code pour ouvrir la barrière et commencer mon installation. sous un ciel clément. après installation du camp de base, je pars faire une balade du côté de Cazavet pour voir la grotte de l’Aliou.

Le départ du sentier est correct mais le temps se dégrade. La petite veste n’est pas superflue dans ce cas. J’arrive sur la grotte et le panneau Natura 2000 m’informe que celle-ci est fermée du 28/02 au 01/10. Certainement la reproduction des nos charmantes chauves-souris. Cette grotte étant remplie de ces petites bêtes dans mon souvenir d’une visite passée.

J’enchaîne donc la suite de la randonnée, le temps se gâte et la pluie fine et douce se fait plus insistante; le chemin est lui aussi de moins en moins visible. La végétation étant prolifique dans cette région qui ne manque pas d’eau……Je suis néanmoins la trace de Visio Rando grâce a mon téléphone. Cette trace parcourt plusieurs champs dont un est en pâturage et les demoiselles sont toutes émues de mon passage. Dans la dernière partie, un feu a en partie brûlé toute végétation et une souche encore fumante me dit que cela n’est pas très vieux. Je ne parcours pas la dernière boucle de la rando car la luminosité baisse et la pluie continue de tomber. Je regagne mon véhicule et reviens a mon camp de base pour me sécher et enfin me restaurer.

Jour 2 – Rando des Tunnels de Decauville dans la vallée d’Orle

Petite déjeuner après ma première nuit froide, décollage vers 10h30 (c’est les vacances quand même) et arrivée 20 min plus tard au départ du sentier avec une magnifique vue du Tuc de Pourtillou enneigé. Le départ s’appelle « le parking de la pucelle » du certainement au rocher de la pucelle qui le surplombe. La montée se fait progressivement de 889 vers la cote 1268 qui fait commencer le chemin des tunnels. Les tunnels s’enchaînent entrecoupés de marche le long de la vallée et de passages humides dans des cours d’eau (mes chaussures en seront a jamais humides). Je croise Dédé le scarabée qui se fraye difficilement un chemin dans l’herbe vers son but ultime; la canidus crotus. Les 6 tunnels se ressemblent tous et je croise en fin de parcours des chevaux en pâturage. La descente finale est confortable pour mes vieux genoux et malgré l’humidité de mes pieds; je regagne la voiture sans encombre. En revenant je passe au Col de la Core pour tenter un vol de drone; malheureusement les conditions météo à 1395 m ne sont pas favorables. Orage électromagnétique et vents violents ne font pas bon ménage avec mon appareil. Je redescends donc dans la vallée afin de faire sécher mes chaussures et mes chaussettes.

Jour 3 – Grotte de la Buhadère et balade dans la vallée de Balagué

Apres un bon petit-déjeuner, je pars malgré le temps pluvieux. Après environ 30 min de voiture, j’arrive sur le parking de bord de route du trou. Après m’être équipé sous un crachin breton, je m’élance dans l’entrée qui me paraissait plus grande dans mon enfance; une sensation qui perdure tout au long de l’exploration. Après une vingtaine de minutes de cheminement, j’arrive au niveau de la chatière; celle-ci est remplie en partie d’eau. Ne voulant pas passer 30 minutes a écoper l’eau et voulant garder ma cotte fraîche pour la future venue de JiPi, je remonte vers l’entrée. en sortant ma tête du trou, deux personnes du Conseil Général m’interpellent et me questionnent sur la grotte puis repartent. En me déséquipant, quelle ne fut pas ma surprise de voir ma clé posée au fond de ma caisse… J’ai failli équiper avec ma pince multi-fonction. Je repars donc me restaurer au camp de base et je repars en début d’après midi vers Balagué. Le temps n’est pas mieux dans cette vallée. Je revisite le village qui ne change pas beaucoup au fil des années. Pour la petite histoire, c’est le village qui a servi de décor au film « Martin guerre ». je rentre sous une pluie fine qui m’a beaucoup aimé en cette journée.

Jour 4 – Rando aux Mines du Bentaillou par Eylie et retour par la piste forestière

Départ de bonne humeur pour ce GR10 qui commence sous un beau soleil. L’accès au départ est facile malgré les deux chevreuils qui feraient leurs vie sur la route. La montée est tout de suite très pentue en suivant le cours d’eau local. Ça grimpe, ça grimpe toujours mais a l’abri de la forêt; ce qui est fort agréable sous ces 16°. J’arrive a la première étape de la balade; la station de rouge à 1550 m (le départ se fait vers la cote 968 m). Je visite un peu les infrastructures minières et vois une première mine. J’attaque la montée vers le col de la Catauère (1700 m) puis je vois enfin les premier bâtiments. J’accède vite a ceux-ci qui sont à 1869 m, la neige est présente partout autour des pics et a proximité des mines. Je me pose et me restaure; j’en profite pour faire un petit vol statique de 360° à mon drone (je me le suis trimbalé depuis le bas quand même). Après ce petit vol, j’entame la re-descente car les nuages sont en train de dévorer les pics et vont fondre sur moi. Je descends donc par la route forestière et mon intuition était bonne car plus aucun pic n’est visible. J’enchaîne les lacets les uns après les autres, franchis des cascades infernales et enjambe un éboulement qui m’a fait risquer ma vie a tout instant. Je rentre donc de nouveau dans la forêt jolie et croise par hasard deux isards qui ont certainement du se perdre. Ils s’enfuient avant que la Gopro ne puisse les filmer. Je continue donc ma descente dans les lacets et croise des touristes qui montent vers les mines….Je les dissuade d’y aller au vu des nuages qui me suivent depuis le début. Ils font demi tour et reviennent vers le bas de la vallée. J’en profite pour faire un deuxième vol dronique des cascades du cirque de la Plagne (1177 m). Le reste du retour se fera sans encombre en suivant le GR qui me ramène a mon véhicule. Retour au camp de base avec les pieds qui tirent et une bonne douche à la clé.

Jour 5 – Rando vers la grotte de la Rieusec

JiPi m’a rejoint la veille pour cette nouvelle aventure. Nous partons donc le matin prêts à en découdre avec la randonnée qui nous fera accéder a la grotte de Rieusec. Après 30 min de route nous arrivons au col du Portet-d’Aspet; nous prenons nos sacs et nos bâtons et partons sur la première partie du chemin. Celle-ci se fait sans encombre et nous arrivons au point départ de la 2nd partie. Celle-ci plus ardue et pendue nous fera monter en température et malgré un souvenir certain; nous ne trouverons pas l’entrée et décidons de redescendre vers le chemin principal. Après un marquage et pointage du bon chemin depuis le bas, nous repartons vers la voiture. Sur le retour, JiPi me fait part que son sac de portage est lourd de son équipement intégral… Je lui dis comprendre son problème mais que son matos n’est pas indispensable dans ce sens de visite pour cette cavité (juste une ceinture pour la combi et sacoche pour les spots). Donc après 449 KCal, 6,13 km de distance, 270 m d’ascension totale et une durée de 2h21 selon la Suunto; nous arrivons a notre véhicule et prenons une petite bière locale à 5€ pièce. Nous décidons de revenir le week-end suivant afin de finir le travail commencé.
Jour 6 – Retour à la maison
Démontage du camp de base et retour vers Montluçon, après récupération de ma co-voitureuse au quartier du Mirail de Toulouse.

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