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Gard (30) – VTT au mont Aigoual (Val d’Aigoual) CRAD : Poulpi, Chonchon, Cyril et Roro TPSV = 10h00 – 98 km – D-3624 m / D+1449 m |
Ca y est, ca y est , ca y est…. Quelques chiffres pour notre sortie VTT au mont AIGOUAL : 10 heures sur nos montures, 98 kilomètres, 3 624 m de D- et 1 449 de D+.
Autant dire que le week-end fut bien rempli. Cyril qui devait pédaler avec nous, n’a pas obtenu l’autorisation de son docteur, il est tout de même venu pour assurer la conduite et la récupération des pédaleurs fous. Nous avons débuté le week-end avec la première trace de 44 kilomètres de l’AIGOUAL jusqu’au VANELS. Le départ permet de tester nos capacités à tenir sur le vélo dans les ornières, puis nous amorçons la première descente dans les cailloux. Il faut dire, qu’il y en a partout et de toutes les tailles, le gros qui tape la pédale, les petits qui roulent sous le pneu, et les moyens qui se jettent sournoisement sur tes tibias. Superbe trace, des chemins larges, et puis des montées…sévères.
Chemin faisant, je surprends les vautours fauves dans leur estaminet, ce qui cause un envol des bestiaux avant que je ne leur fixe le portrait. Le finish de la trace est super, un chemin en corniche avec un sol pas toujours rectiligne… une pure merveille. A l’arrivée, nos différents gps nous indiquent 778 m de D+ et 1 662 m de D-, une bien belle course.
Cyril nous récupère de manière très efficace, et nous rentrons au gîte pour ensuite engager le duel boulistique des jeunes contre les vi… enfin, contre nous quoi. Nous remportons les deux parties de manière magistrale.
Le lendemain, retour au sommet de l’AIGOUAL, mais direction LE VIGAN, la course est donnée pour 53 kilomètres, nous en compterons 54. Nous démarrons tranquillement, les premiers kilomètres nous permettant de nos caler et d’effectuer les réglages. Dès les premiers kilomètres, nous sommes contraints de descendre de vélo pour emprunter les chemins de randonnée. Cela ne dure pas, nous enfourchons nos montures et nous nous lançons sur la trace. Cela ne dure pas très longtemps, nous nous égarons dans les bois, avant de retrouver notre chemin et une formidable montée. J’indique d’ailleurs à Poulpi que mon GPS m’indique les différentes montées…
Il me répond avec quelques gros mots… Essayez de faire plaisir aux gens, vous serez récompensés… Les chemins s’enchaînent et les quelques montées du jours sont moins raides que celles de la veille. Les paysages sont à couper le souffle, les descentes, et il y en a, sont enivrantes. Nous arrivons au VIGAN après 5h30 passées sur et à côté de nos vélo. Notons le passage à gué formidable, qui nous a permis de nos rafraîchir les pieds et qui nous a obligé à mouiller nos souliers tout de même. La course s’achève avec 671 m de D+ et 1 962 m de D-. Cyril arrive très rapidement et nous amorçons le retour au gîte sans coup férir.
Fin d’après-midi, l’heure de la revanche à sonner pour les jeunes contre les ….enfin, contre nous (vous aviez
compris). La partie commence de manière catastrophique pour nous, nous prenons un 13-1 d’entrée. Puis, nous nous ressaisissons pour reprendre la seconde partie 13-7, pour finir en apothéose à 13-8. Les jeunes sont rentrés au gîte la larme à l’oeil, avant que nous nous réconcilions devant un repas pantagruélique préparé par Poulpi.