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Caunhà de Rouairoux – Aude (11) CRAD : JiPi, MCi Caunhà de Rouairoux 43.03881, 2.48643 – TPST = 2h30 – 📽 Vidéo en ligne📽 |
Il faut bien l’admettre, on ne vient pas par hasard dans cette cavité. Le chemin forestier pour y arriver fait plus de 4 km, mais c’est praticable. Certes, ça monte dru, mais l’approche est facile.
L’accès par le chemin forestier est évidemment réservé aux ayant droit…
Nous arrivons donc à bon port, il est 10h30 et il fait déjà beau et sec ; tout pour plaire.
Petite marche d’approche pour finir et nous arrivons à l’entrée du trou. Après réflexion, nous avions fait le repérage en juin 2021 sous la flotte.Autant dire, que sous la pluie, c’est plutôt audacieux.
Le passage d’entrée consiste à cheminer à quatre pattes comme une bête, sur une longueur d’une cinquante de mètres (mais quand même). Ensuite, c’est le passage d’un petit goulet remontant sur 80 cm, en pente qui donne accès aux salles.
La suite est une succession de salles avec des volumes assez importants, avec un pendage qui nous permet de descendre 80 m sous le niveau de l’entrée. S’agissant d’une perte, les sol est un peu boueux, mais pas au point d’atteindre le niveau des Charentes.
Nous poussons jusqu’au départ du « méandre fébrile ». Il faut bien l’admettre, quand on se trouve devant l’entrée, on est effectivement « fébrile ». C’est étroit et pas vraiment aux dimensions des athlètes du moment. Il s’agit à priori, de se faufiler dans un boyau descendant englué de boue, qui suit ensuit un méandre aux dimensions… pas compatibles.
Nous décidons de faire demi-tour ; ça ira bien pour aujourd’hui.
C’est après que ça a Ch..é! Nous engageons la remontée vers la sortie, donc évidemment, on remonte puisque nous en bas – je dis ça, parce que ça a toute son importance ensuite.
On remonte et on remonte, la progression est sportive, mais nous avançons. Et là, en bas de la troisième salle, on remonte et nous suivons une arrivée d’eau. Tiens ! C’est bizarre, on n’est pas passé par là. Et hop, on arrive au niveau de « l’Affluent de la Cascade ». Tant à venir dans la cavité, autant voir du beau. Et effectivement, c’est beau. 47 000 photos plus tard, on fait demi-tour et nous reprenons notre progression vers la sortie.
Nous remontons la grande galerie puis la salle René NELLI. C’est là que nous avons fait du tourisme… On monte, on descend et puis on remonte, et puis on redescend. C’est bizarre, c’est rudement long le retour. Au bout du compte, nous avons « visité » la salle René NELLI, trois fois. Au final, c’est simple de retrouver le chemin quant on est sorti. La sortie est entre le marquage 13 et 12, c’est simple !