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12 octobre 2024 – VTT Mont Aigual (48)

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Lozère (48) – Mont Aigoual (Bassurels)

CRAD : Domi, Poulpi, Chonchon et Roro

44.121480, 3.57368 – 1 553 m
51,5 kilomètres ; 6 heures de descente ; 828 m D+ ; 2 200 m D-

📽 Vidéo en ligne 📽
https://www.youtube.com/@tvcrad

Nous avons convenu de nous retrouver en la montagne de l’Aigoual, dès le vendredi.
La météo est excellente, un ciel radieux, pour faire la route jusqu’à notre terrain d’aventure.
Certes, arrivés sur place, il nous a fallu un peu de temps pour comprendre la logique de la numérotation du lotissement. Quand vous recherchez les numéros 27 et 28, vous vous dites, qu’ils viennent immédiatement après le 26, eh bien pas dans le cas présent. Après plusieurs tours du lotissement, nous reprenons à pied le fil et après le numéro 4, nous trouvons les numéros 27 et 28… C’est étrange, mais bon, nous sommes arrivés.
Transbordement du matériel et préparation du camion pour aller le poser à notre point d’arrivée du lendemain.
Le temps est merveilleux, une petite brise, et du soleil, ça invite à la farniente et à la partie de pétanque, mais bon, il faut anticiper sur la journée de demain qui promet d’être bien remplie.
Petite précaution, je dépose ma tenue de rechange dans le camion, on ne sait jamais, des fois que nous serions tout dégoûtant après le vélo.
Chonchon, arrive sur place, nous échangeons quelques nouvelles, puis nous repartons déposer le camion.
1 Heure de route à l’aller, et autant au retour, de quoi meubler la fin d’après-midi.
Il est 18h30, nous sommes de retour au gîte. Poulpi est arrivé, la fine équipe est au complet.
Nous révisons la trace du lendemain Aigoual – Saint Hippolyte-du-Fort (51 kilomètres donnés pour 5 heures)

Samedi matin, le jour J

Chonchon nous fait part d’un songe qui l’a visiblement ébranlé… « Dans la forêt, il nous faut trouver l’arbre à chatterton, c’est facile, il est habité par une colonie de singes, puis il faudra l’abattre »…
Sur le coup, nous restons un peu sec, nous n’avons pas pris le mode et travaux spécial « songes »…. Poulpi tapote sur son téléphone, histoire de trouver un marabout à proximité….. C’est franchement l’angoisse….
Avec ça, personne n’a fait « songe » en première langue, c’est la tuile.
Nous prenons le déjeuner et nous ouvrons les volets, histoire de profiter du temps qu’il fait. Ben, là, c’est pas folichon, y’a du brouillard, il flotte et les arbres nous informent de la présence du vent…c’est gai.
Nous nous préparons, nous remplissons nos musettes de casse-croûte, un litre de vin par personne, une demi miche de pain, un morceau de fromage et de la viande séchée, nous aurons de quoi franchir les différents cols.
C’est parti, il faut charger les vélos sur le support, et sous la pluie. Nous embarquons dans la voiture direction, le sommet de l’Aigoual. Plus nous montons, plus le brouillard s’épaissit, le vent forcit et la pluie nous cingle le visage, chouette !!!
Arrivés sur le parking, c’est lunaire, rien, personne, sinon un camping-car planqué dans la brume, ambiance film d’horreur, manque plus que la musique….
Allez, chacun chope sa monture, endosse sa musette, ajuste les sangles de ses cales pieds, remonte ses chaussettes pour ne pas coincé son pantalon dans la chaîne à vélo. Le vent nous congèle sur place, allez, c’est parti pour la grande aventure. C’est chouette les lunettes, ça s’embue, et avec les gouttes d’eau de pluie ça réduit la visibilité à 20 mètres..
Allez, on se laisse allez, vous reprendrez bien un peu de pluie, le paysage doit être magnifique…. Sans le brouillard
La première partie est descendante, sous les arbres qui s’égouttent à notre passage, et un virage, puis un autre, tiens, un gué… Pied à terre, franchissement avec prudence, puis relance, nous arrivons maintenant au col de l’estrade, où nous marquons un petit temps d’arrêt en songeant à l’expédition de l’année passée. Direction maintenant Col du Pas avec une montée interminable… Il y en aura bien d’autres… Il pleut toujours, un peu, beaucoup, à la folie, mais cela ne s’arrête jamais. Nous avons parcourus 13 kilomètres, et nous abordons la partie « randonnée » du parcours, de ces instants qui interrogent la présence du vélo à vos côtés pendant la marche… Nous progressons vers le col du Terme, c’est vraiment chouette, « avec mon p’tit vélo j’avais l’air d’un….ma mère »… Puis c’est le col de l’homme mort, juste avant de redescendre sur le col de l’Asclier.
Nous retrouvons une partie roulante, mais pentue, et pas dans le bon sens, si vous voyez ce que je veux dire… Alors il faut prendre son mal en patience et pousser son vélo, ce n’est pas difficile, mais c’est long, surtout sous la pluie, dans le brouillard et avec un petit zeste de vent aigre… Nous redescendons maintenant sur le chemin de Peyridés, puis dernière montée de la journée vers le col de Pierre levée, cette montée ne semble jamais s’arrêtée, c’est vraiment chouette le vélo sous la pluie… Encore quelques kilomètres et nous parvenons à l’arrivée à Saint Hippolyte du Fort. Nous sommes complètement trempés, les pompes remplies d’eau, nous nous changeons, pour ceux qui ont une tenue de rechange, sous la pluie qui redouble à cet instant.. C’est terminé (51,5 kilomètres ; 6 heures de descente ; 828 m D+ ; 2 200 m D-), maintenant en route pour le gîte, 1 heure dans le camion, ventilateur et chauffage poussés à fond. Poulpi en short et t-shirt pour faire d’jeun.
Arrivés au gîte, petit casse-croûte, puis récupération de la voiture laissée en haut de l’Aigoual. Une très belle course qui doit offrir un super panorama, par beau temps. Il reste des traces à parcourir dans le secteur

 

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