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Lot (46) – Grotte de Marut (Théminettes) CRAD : Élise, Titi, JiPi, MCi Grotte de Marut: 44.713066 , 1.84228 – TPST = 4h30 📽 Vidéo en cours 📽 |
11/2022 : Dernière minute: En raison des nombreuses visites de la grotte de Marut (touristes en short et en tongues, activités lucratives et spéléos), les relations avec le propriétaire sont assez tendues. Il est demandé de limiter la fréquentation de la grotte et d’en limiter la publicité. Merci d’attendre la prochaine diffusion du Spéléo Club de Figeac dans le prochain bulletin du CDS46.
Titi nous propose un petit weekend dans le Lot pour ce début octobre ; ça tombe bien, l’ouragan et les tornades de la semaine sont terminées. Pile poils, le vendredi soir tout le monde montent en voiture, traversent des paysages dévasté par la tempête, dépasse des colonnes de gens totalement perdus, le long des route (oui, je sais, j’en fait un peu trop, mais je me met à la mode du nouveau journalisme). Bref, la petite équipe arrive au gîte. Les 8 2 vers 19h30. C’est normal, c’est l’heure à laquelle ils ont l’habitude de manger. Le mouliniens et l’orléanienne arrivent ensuite vers 21:30.
A peine arrivés, les paquetages sont déposés dans les chambrées et la suite de l’apéro et réunion préparatoire se poursuivent.
Au programme, ce sera Marut, notre dernière excursion date de 2022, et on se dit qu’il serait intéressant d’y faire une petite visite.
Le lendemain, de bonne heure et de bonne humeur, la petite équipe se prépare. Il est tôt, et le soleil est déjà haut – Oui, l’aube lotois, c’est vers 10:00 du matin.
Équipement collectif prêt, éclairage prêt, et petit sac de randonnée spéléo prêt, la fine équipe s’engouffre dans les abîmes, sous le regard du soleil.
Nous optons pour un équipement plus sportif et économique dans la partie classique, qui nous permet d’économiser de la ficelle pour la suite. Toute l’équipe avance rapidement,ça ne traîne pas. Le niveau de l’eau dans le second lac est descendu de 30 à 40 cm, à priori, nous sommes bien dans la période d’étiage. La cavité n’est pas gazée, ce sont des conditions idéales.
Nous arrivons sur la plateforme de début de désob à environ 300 m de l’entrée. C’est maintenant le moment de progresser dans le nouveau réseau.
Au départ, une petite flaque d’eau pour humidifier les genoux ; ça permet d’améliorer la progression. Le boyau est large et la progression est rapide. Nous débouchons ensuite dans une galerie horizontale avec quelques concrétions et un sol recouvert de d’argile desséchée. Au plafond, les poussières se sont agglutinées et forme une espèce de « projection » de m… au plafond. Peu avant l’extrémité de cette galerie, un départ vers le bas donne dans un nouveau boyau argileux. Une quinzaine de mètres plus loin, on arrive dans une petite salle remontante. En plafond, le soupirail qui donne accès à la suite du réseau.
Le club de spéléo à l’origine des travaux de désob et de la découverte ont équipé le passage avec des barreaux d’échelle, c’est du grand luxe et une sacré économie d’énergie – merci pour eux.
Le soupirail s’étend sur 7 ou 8 m et donne directement sur un nouveau puits. Au jugé, je dirai un P35 incliné (C60 + 10 ancrages + 3 sangles pour 2 dev). Le puits est équipé et toute l’équipe se retrouve en bas. Nous abordons le début d’un canyon de belles dimensions. La grotte de Marut rentre dans la cour des grandes cavités lotoises.
Il nous reste une petite corde de 20 m pour continuer notre progression. Titi aborde la suite, sans trop d’espoir. La ficelle est déjà trop courte. Ce sera la fin de notre petite escapade dans le nouveau réseau de Marut.
