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Évent de Rognès (30120 Arre) – Évent du Brun (30120 Bez-et-Esparon) CRAD : Marie – JiPi – Domi – Roro et Sydney
TPST : 4h00+ 3h00 – Marche d’approche fastoch’ mais rude quand même !
📽 Vidéo en cours 📽 |
Évent de Rognès
Le repérage que nous avions effectué au mois de juin, nous laissait entrevoir une suite prometteuse dans ROGNES et le gréement de l’équipe rendait possible un petit tour dans l’EVENT DU BRUN.
Nous calons la date sur le calendrier et nous retenons le camping du val de l’Arre pour notre camp de base (snack et piscine sont fort appréciable en temps de canicule).
Pour l’occasion, nous sortons les barnums, 3 nuits sous la toile, autant embarquer le confort. Chaises et table complètent la panoplie du parfait campeur. Ajoutons à cela, le chien de garde et nous obtenons un campement fort appréciable.
Nous nous retrouvons sur place dès le vendredi soir, le montage est efficace et rapide de sorte, que nous nous attablons très rapidement pour préparer la journée du lendemain.
Samedi, c’est ROGNES. Il fait moins chaud que le mois dernier, c’est appréciable. Nous nous préparons directement au parking, nous ferons la marche d’approche avec tout le matos sur nous. Sydney nous accompagne. La marche d’approche est toujours aussi…. Intéressante. Après le gros « rapadou » du départ, nous sommes sur le replat, avec la dernière montée dans les caillassous, juste avant de trouver l’entrée. Domi donne le rythme.
Nous sommes maintenant devant l’entrée, nous reprenons notre souffle, nous descendons un peu en température et nous voilà partis vers le fond. Sydney n’apprécie que modérément le fait de nous attendre à l’extérieur. Il nous le fait savoir. Nous abordons la première tyrolienne, puis la seconde, le petit ressaut à escalader, puis le puits. Il suffit de suivre le courant d’air. Nous arrivons devant le passage siphonnant, nous enchaînons, troisième tyrolienne, nous mouillons un peu nos souliers. Nous prenons pied de l’autre côté, puis nous poursuivons. A ce stade, deux options, soit, comme Roro on s’immerge jusqu’à la ceinture dans la flotte, soit comme le reste de l’équipe, on « grattonne » pour franchir le plan d’eau.
La galerie continue, un peu de marche, un peu d’escalade, un peu les pieds dans l’eau (là, les souliers ils sont remplis d’eau). La galerie amorce un virage sur la droite et se poursuit. Il faut maintenant marcher dans l’eau jusqu’aux cou… bassin, puis franchir un passage bas avant d’arriver dans la salle de la colonne.
Nous profitons de la salle pour faire 4 heures, prendre quelques photos et réaliser quelques vidéos, puis nous prenons le chemin du retour. La sortie est très rapide, à condition de ne pas s’égarer ou bien encore de visiter le réseau dans son ensemble….Une cavité pleine de surprises comme dira Domi
Nous sortons, Sydney en est fort aise. Puis c’est le retour vers le camion. Est-ce le stress du guidage dans la cavité, ou bien encore le stress lié au travail de la semaine, mais les gârs ont perdu les 3 parties de pétanque de la soirée. Il était bien temps d’aller se restaurer dans le snack.
Évent du Brun
Dimanche, c’est l’EVENT DU BRUN. Là, ce n’est plus tout à fait la même chose.
La marche d’approche est plus simple, mais la cavité est agrémentée de nombreuses vires du plus bel effet, mais pas tout à fait au goût de Marie. Allez, c’est parti. Sydney gardera l’entrée de la cavité, il n’apprécie toujours pas de rester tout seul dehors. La vasque d’entrée est vide, c’est plus simple. Nous gravissons le talus, puis les petites vires qui conduisent au petit puits d’entrée. Un pied ici, la longe là, le descendeur comme ça, ok, tu longes ici, ok. Ton pied là, tu as une pris… C’est bon, nous sommes devant le bateau. Nous l’envoyons une première fois à vide, pour nous assurer qu’il traverse le lac. OK. Marie et Roro embarquent les premiers, c’est parti, en tirant sur la bobinette, la chevillette cherra, qu’ils disaient. Nous arrivons de l’autre côté du lac. Nous débarquons et nous attaquons l’escalade. Domi et JiPi rappellerons le bateau et nous rejoindrons.
Au pied de l’escalade, pas de grand discours, il suffit de penser avec ses pieds, de se caler le dos, et de faire suivre ses longes. Si tu effectues les manipulations dans l’ordre, tout se passe nikel. Attention cependant à ne pas monter trop haut, il faut savoir aussi observer pour orienter sa progression. Arrivés en haut de l’escalade, nous enchaînons avec la vire « tu oses » comme dirait Marie. Un pied ici, ta longe courte ici, puis la longue là, tu déplaces ton pied gauche là, juste ici tu as un appui…. Ca s’enchaîne bien sans temps mort, de sorte que nous nous retrouvons très vite sur le palier qui précède l’arrivée au lac temporaire.
Séance photo, puis nous nous engageons pour la suite… qui ne dure pas très longtemps. Le fond du lac est plein, et sauf à avoir une bouée canard, la traversée des 50 mètres ne peut se faire qu’à la nage. Et l’équipe ne se sent pas très motivée pour cette séance de natation en milieu souterrain. Nous remontons donc dans la salle qui précède pour prendre notre goûter, avant de prendre le chemin du retour. La descente s’effectue sans anicroches, et permet d’évoquer le nœud italien ou demi-cabestan, enfin, de l’évoquer quoi.
Re-séance bateau, vidéo, photo, puis c’est la sortie sous le ciel un peu couvert. Nous récupérons Sydney, totalement entortillé autour d’un arbre. Puis retour au camp de base. Petit casse-croûte, puis, avant que d’attendre les 3 heures, c’est piscine.
Un week-end bien rempli, et des cavités qui ne nous ont pas encore livré tous leurs secrets.