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05-05-2000 Lacarrière 2 – Le retour / Le saut de la pucelle TPST: 11 h / Groro – Dauby – Ramuncho – Chbonx – Pétouze |
Nos héros de l’aventure ne se lasse jamais et surtout ne se découragent pas si facilement que ça. Ce n’est pas parce qu’un certain Dauby tente de se faire pénétrer le fondement par une stalactite qu’il faudrait obligatoirement conclure à l’abstinence de spéléo sous prétexte de comportement amoral sous terre.
Non, devant l’adversité, le CRAD fait bloc sans pour autant faire tas. Au petit matin (qui s’avérait être presque midi), la fine équipe aborde le champ de seigle avec délicatesse et volupté, tel le condor qui profite du moindre courant d’air pour prolonger son vol (Ah ! , ça y est, j’déconne…).
Bon, on est descendu dedans le trou, et pis c’était bien parce qu’aucun ancrage n’a cédé. Avec Groro, Chbonx et Pétouze la visite d’un des affluents a été faite au pas de charge, tandis que le (non, les) gros de la troupe attendaient devant le passage acrobatique (en fait une vire tout à fait casse gueule, prêt à craquer au moindre à coup sur le câble).
Nous sommes sortis de la grotte après une bonne visite post siphon, compte tenu de la météo incertaine (au dire de Météo France). A ce propos, sachez que quel que soit le temps qu’il pourrait faire, les prévisions tiennent souvent de la longueur du pont dans la semaine et que de ce fait, les prévisions météo ont plutôt cette forme :
– Samedi – temps incertain avec risque localisé d’orage parfois violent.
– Dimanche – les orages pourront s’intensifier pouvant donner de la grêle.
Sur le terrain, le spéléo s’inquiète et vocifère en même temps. Que faire, dans quel état gère? Faut-il continuer à s’abreuver durant la journée pour tenter d’oublier ce mauvais temps, ou faut-il risquer sa vie sur une corde et sous terre, pour assouvir une passion qui échappe encore à la plupart des médias et du grande partie du « grand public ».
Pour nous, pas de soucis, nous avons tenté de concilier les deux (le risque et l’image de la spéléo), en effet, n’écoutant que notre courage, nous sommes allé voir jusqu’au siphon (faible débit), et nous avons testé le Merlot le soir au coin du feu (c’est pas que ce soit génial en soit, mais ça fait du bien pour où ça passe).
Pour la rivière souterraine dans la Pucelle (la topo a été publiée dans la revue « Spéléo »), la météo incertaine ne nous a permis d’aller bien loin.