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26-05-2017 Canyon de la Bromme (12)

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Aveyron (12) – Canyon de la Bromme – 26-05-2017

CRAD : Roro, Domi, Charlotte, Jean-Paul, Princess’, MCi, JiPi
Extérieur : Tiph’

Canyon de la Bromme
TPST : 10
h30 + bivouac

Deuxième jour de ce camp pleine nature 2017.

Il faut bien l’avouer, le titre de ce camp manquait encore de réalisme, alors sans qu’on ait besoin de forcer le destin, ou bien de stimuler les oracles, nous partons tard dans la matinée pour faire le canyon de la Bromme, au nord de l’Aveyron.
Roro étant inspiré, il tente une approche du lieu par la méthode « à l’ancienne ». Cette fameuse méthode que tant de jeunes délaissent au profit des nouvelles technologies. Le flair, y a que ça de vrai! Certes, c’est plus long, parce qu’il faut sans flairer la bonne route, mais on arrive tout de même à retrouver le lieu des parkings.
On laisse les véhicules, on s’équipe et on commence la descente vers l’ancien barrage. Bon, il faut bien le dire, la première descente s’apparente davantage à une progression en pleine jungle qu’à une marche d’approche classique vers un canyon. Les ronces tentent de nous déchirer la peau, et les pierres tentent d’assommer Tiph’ et les cheveux d’Élise provoque le descendeur « 8 » et oblige Roro à intervenir.

C’est à ce moment, qu’on aurait dû de se poser les bonnes questions. Bref, on commence la descente. Le dernier topoguide indique un temps de descente de 4 heures et une marche de retour de 1 heure pour une équipe de 3 ou 4 personnes (avec une bonne pratique, et forme olympique – c’est pas marqué, mais on se doute).
Nous, nous sommes 8 à descendre, et le niveau technique est somme toute, assez bas. On pressent que la descente va durer.
On aborde les premières cascades, sans pouvoir faire le moindre saut, tant le risque de s’empaler sur les aciers est grand. La couleur de l’eau est « dégueux » à certains endroits, mais on y va quand même dans l’eau. Il fait très chaud, donc – Au diable les maladies qu’on peut choper là-dedans!
On aborde une grande cascade, mais là, l’équipement est totalement inexistant. Roro tape des SPITS pour faire un amarrage fiable et l’équipe poursuit. Faut-il équiper « en rapide » ou « en normal ». C’est pas très rapide, et l’heure tourne.
On avance à petits pas et la nuit commence à tomber, tant et si bien, qu’au bout d’un certain temps, il fait tout noir. Impossible de continuer dans de telles conditions. Une frontale pour la tête de l’équipe, mais pas possible d’avancer davantage. Force est de constater, que la prudence oblige l’ensemble de l’équipe à faire un bivouac de fortune pour la nuit. Il a fait très chaud, le sol est sec, la nuit ne sera pas trop froide. On sort les couvertures de survie et le bivouac de la nuit s’installe. Chacun attend le petit jour pour reprendre la progression. Pour certains, c’est la pause nocturne qui leur permet de dormir paisiblement.
Le lendemain, lever à 5h30; c’est tôt, mais ça fait du bien.
Pas de grise de nerf, pas d’effondrement, l’équipe est en forme et la fraîcheur de la nuit n’a pas trop abîmer l’équipe.
Une heure de marche plus tard, on arrive à la voiture : nous sommes sauvés.

 

La Nage en Eaux Vives prévue cette journée est annulée; il semble qu’à l’unanimité des membres de l’équipe, qu’une bonne sieste serait réparatrice.
Bilan : Pas de bobo, pas de casse, juste un petit retard sur le planning.

 

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