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8 septembre 2018 Rencontres Spéléos Caussenards

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Hérault (34) – Grotte de Lhom & Randonnées GR60 Ravin des Arcs

CRAD : JiPi, MCi 

TPST : 1h30 – Rando : 2h30

Journée bien remplie pour cette  nouvelle édition des Rencontres Spéléos Caussenards, à Saint Martin de Londres, dans l’Hérault. Une super météo, une super organisation et une super ambiance pour couronner le tout. Avant de commencer notre journée, rien de telle qu’une petite visite dans les stands et à la tirette à pognons (oui, c’est ça aussi les rencontres).

Dans la dernière salle

Nous faisons rapidement le tour les boutiques, on discute sans tarder, on confirme notre inscription au dîner et on part pour faire une petite grotte : La grotte de Lhom. Pas besoin d’équipement particulier, c’est tout du facile. La marche d’approche est en partie la même qui mène  à Rabanel. Pour nous, ce sera le petit trou beaucoup plus modeste à quelques centaines de mètres du gros trou.

Sur le chemin, nous croisons des jeunes avec des tous petits spéléos, totalement conquis par la spéléo. On arrive à l’entrée de la grotte. Il fait une chaleur à faire fondre le gras du spéléo. A peine rentrés, et on commence les photos. Il faut bien l’avouer, la première salle est somme toute jolie, mais sans plus. Trois ou quatre colonnes, et puis la première étroiture. Marie passe la première, et cherche encore l’étroiture; quant à moi, je me tate. Je m’engage une première fois dans ce tube étroit… Ça force, je me tourne, je recule, j’avance, je tente de ranger les bras… Mais qu’est-ce que je fout là ?!? Je ressors du trou et je médite un instant sur la dureté de la vie. Non, y a pas, faut que ça passe. Allez, je m’engage une nouvelle fois, je tournicote et rangeant les bras comme je peux et je fais suivre la viande jusqu’à l’autre extrémité de ce passage étroit. Ouf ça, c’est passé. Oui, quand on voit le volume… c’est extraordinaire.

L’autre salle est effectivement beaucoup belle que la première, mais beaucoup plus petite en longueur. Il y à  des excentriques, des colonnes, des draperies, des gours, de quoi se régaler. Nous arrivons sur un barrage de stalagmites. Marie s’engage la première et passe le « S » à travers les concrétions. Je m’engage à mon tour. Heu…, c’est quoi c’truc encore. Ce n’est pas vraiment étroit, mais plutôt mal foutu. Le passage forme un joli « S » qui impose de se poser des questions : « est-ce que ma colonne vertébrale peut se courber en « S », et est-ce que mes tibias sont pliables ? Bon, réfléchissement intense : Heu…, non en fait, je ne suis pas pliable, il faut donc adopter une autre stratégie pour passer ce maudit « S ». En même temps, on est là pour faire de la spéléo, et pas de la figuration. Je ressort du truc en « S » et je re-rentre aussitôt pour tenter une nouvelle figure de style. Et hop, le gros de la troupe passe cette nouvelle épreuve. En règle générale, si on passe dans un sens, on se dit que ça devrait passer dans l’autre sens.

Nouvelle séquence photo: c’est tout joli et ça vaut vraiment le détour. Pour le retour, je passe sans aucun soucis les deux passages techniques. De là à dire qu’on se demande pourquoi c’était si galère à l’aller, alors qu’au retour ça passe nickel, on se demande encore pourquoi autant de chichi et d’agacements pour rien.

Retour à la voiture, changement de tenue et hop, nous voici partis pour une petite randonnée sympathique. Enfin, ça c’est ce qu’il était noté sur le prospectus. 4 km +130 m. En fait, ça ne s’est pas tout à fait passé comme ça. On arrive sur la parking, et là Marie s’aperçoit qu’elle n’a pas de short et que faire une randonnée par 27°C à l’ombre et 95°C au soleil, en pantalon, c’est un peu … Bon, ben, la solution de rechape : tailler un short à coups de couteau, façon « grunch ». On remarque tout de suite le talent des grandes couturières dans l’adversité. Enfin, nous sommes équipés et nous démarrons la rando. Du point de vue du balisage, c’est assez light, et il ne faut pas quitter des yeux le report topo en noir et blanc qu’on a récupéré à l’accueil des Rencontres. On marche, et se pose quand même la question du classement du coin e, zone NATURA 2000. Il doit sûrement y avoir une raison, alors continuons à marcher. Pas un pêt de flotte dans le cours d’eau. De l’eau croupie et des insectes et sans doutes des crapauds. On progresse et ça grimpe assez dru. De là, on devine la gorge et le cours d’eau qui, un jour voyait couler l’eau des montagne. A priori, dans le coin, quand ça coule, ça fait pas semblant, et puis après, quand il fait chaud, y a plus d’eau. C’est simple, il fallait y penser.

On croise des groupes de randonneurs qui, pour les uns nous croisent,et pour d’autres avancent encore moins vite que nous (je dis ça, j’dis rien, mais notre moyenne de progression est tout de même pas très élevée).

Nous arrivons enfin en bas de la gorge. Bon, là, c’est quand même beau pour un cadre NATURA 2000. C’est dans la gorge que ça se complique un peu : pas de balisage, ou bien des balisage totalement abandonnés qui conduisent à escalader la falaise. Nous, on est pas des killers de la rando, alors finalement on cherche et on finit pas tomber sur des jeunes qui nous indique le chemin. Heureusement, sinon, nous aurions raté l’apéro.

Le retour est plus facile quand on démarre la rando dans le sens trigonométrique. Oui, je sais, je sors ce terme, ça intello, mais je n’ai pas de montre, alors pourquoi vous parler d’aiguilles de montre !

 

 

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