 |
Ardèche (07) – 01-03-2014 TPST: 248 heures Participants : Élise – Domi – Sylvain – Angou – Chonchon – Roland – Jean-Louis – Roro
|
Le camp ARDÈCHE 2014 a débuté sous le soleil. Nous sommes arrivés à bon port chacun à son rythme. D’abord les lochois et le sarthois, puis les aveyronnais, le tourangeau puis le jurassien, nous avons d’abord déballé le matériel, la bouffe et le nécessaire photo. Nous avons débuté par la grotte nouvelle de vallon pas de grande difficulté technique, mais un certain intérêt esthétique. L’équipement est varié et intéressant, la descente dans le second puits ne manque pas de sel.
Le lendemain, nous montons vers Chasserou qui compte une salle très concrétionnée, nous avons été déçus, mais nous avons quand même réalisé les photos qui vont bien. En redescendant vers la vallée, nous nous sommes arrêtés à Déroc, la galerie d’entrée ne paie pas de mine, mais après la salle est vraiment géante. Nous n’avons pas vu de chauves-souris, là nous n’avons pas pris beaucoup de photos, vu nous ne nous sommes pas concertés et organisés. Pendant la descente, Domi a fait une chute sur les dalles, nous sommes quand parvenus jusqu’à la voiture. Le lendemain, retour sur le même secteur, au programme l’aven de la plaine des gras un puits agréable à équiper. Je demande ensuite à Chonchon d’installer un fractionnement pour faciliter la remontée. Ben, après réflexion, je crois que cela n’a rien aider ni favoriser lors de la remontée. Une jolie cavité avec quelques concrétions intéressantes. Après la remontée, nous décidons d’aller visiter la grotte des 2 avens qui se trouve à l’autre bout du plateau. Un peu de marche à pied, nous trouvons facilement et nous descendons.
Beaucoup de photos, quelques chauves-souris, et toujours la bonne ambiance et la bonne humeur ce qui ne gâche rien. Le lendemain matin, Domi se plaint vraiment de sa chute de l’avant veille, donc nous décidons d’aller à l’hôpital d’Aubenas, pendant que le reste du groupe descendra dans Pèbres. Chonchon est à la manœuvre, ce qui n’est pas chose aisée, si l’on considère le sens de l’orientation du reste du groupe qui se perd dans le chemin d’accès. Nous avions repéré sur la topo la vire aérienne, la corde en place a permis d’y accéder. Jeudi, c’est le jour de Saint Marcel après retour de l’hôpital, diagnostic côte fracturée pour Domi, cela a dû me perturber un peu, j’en oublie mes bottes et mon casque. Au dernier moment, je récupère un peu d’éclairage, et nous voilà partis. Malheureusement, effectuer les mises au point de l’appareil photo sans lumière relève de l’impossible. De plus progresser avec des chaussures sous terre, m’amène à plusieurs reprises le cul par terre, et c’est avec une certaine bonne humeur que la journée s’achève pour moi. Il n’y aura pas de photo de cette journée, surtout de mon équipement mode Tintin.
Pour celles et ceux qui seraient fans de la BD je déconseille la progression mode Tintin, tout d’abord, parce que cela vous confère un air ridicule, ensuite parce que c’est pas du tout approprié et que cela finit par vous mettre les nerfs en pelote. Nous finissons le camp avec une visite de la cotepatière-Cocalière, balade jusqu’à l’embarcadère, et prises de vue multiples du bateau et de la tentative de navigation. A noter notre opération de sauvetage de Chonchon, qui ne parvenait plus à revenir à bon port. Sylvain et Elise eurent plus de chance pour la navigation. Mais comme le dit fort justement Chonchon, et je partage son point de vue, « je n’ai pas du tout le pied marin, surtout sous terre et dans les canots spéléos ». Voilà pour le résumé succinct de ce camp spéléo, qui s’est déroulé avec beaucoup de bonne humeur et une très bonne ambiance.
PS : Nous avons profité du camp pour réunir l’Assemblée Générale Ordinaire et extraordinaire du CRAD. Roland (Président) nous a fournit tous les éléments de l’année passée, dans un temps record, de sorte que nous n’avons pas raté l’heure de l’apéritif. Félicitations à Élise qui devient secrétaire du CRAD.
