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Lot(46) – 5 mars 2021 – Exurgence du Ressel (Marcilhac-sur-Célé)
CRAD : Roro
Autre plongeur : Lulu
Ressel : 46160 Marcilhac-sur-Célé – Plan
Coordonnées : 44.561923 , 1.771954 📽 Accès à la Vidéo📽
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Entre les confinations, les inspections des bouteilles…de plongée, les fêtes de fin d’année, les veillées au coin du feu pour sauver les vies, le journal télévisé pour décompter les morts…ça fait beaucoup de trucs à faire, mais point dans l’immersif.

Avé Lulu, nous décidons d’enlever la croûte qui s’est formée sur le matériel de plongée. Il faut calculer au plus juste pour ne pas se faire gauler par la milice, parce la plongée à 135 euros, c’est un peu cher.
Bon le gâs Lulu, vient donc manger et dormir à la maison pour que nous partions de bonne heure, et surtout que nous rentrions avant le couvre-feu. Nous arrivons sur site, nous sommes les premiers, le Célé est un peu haut, mais les conditions dans le Ressel devraient rester potables.
Allez, plusieurs tours de portage, réglage, du bastringue, et nous voilà presque partis. La caméra bug, il faut ré ouvrir tout, sortir la batterie pour réinitialiser, le tout sans la laisser tomber dans l’eau. Ça y est, c’est fait, ça fonctionne, nous pouvons y aller…
Ah, non, le joint de la bouteille de Lulu, claque. Il faut revenir au bord, dévisser, vérifier, revisser, c’est bon….ça tient.

Allez, faut y aller, le couvre-feu diantre. Nous arrivons au dessus de l’entrée, OK tout va bien, c’est parti, nous ferons un petit top à l’entrée. Lulu, improvise un salto, périlleux vrillé avec double slout, peut-être la joie ? Ou est-il déjà narcosé ?
Allez, nous sommes entrés dans la cavité, petit top, vérification, OK…c’est parti.
C’est laiteux, un peu de courant, mais ça fait du bien. Nous avançons bon train dans la première partie, première descente nous sommes dans la zone des 20 mètres, c’est cool. Nous arrivons au dessus des puits, vérification des manos, Lulu bascule sur son deuxième relai pour entamer la descente. Yesssss !!!!
-30, -35, -40, -45, nous touchons le bas du puits, -46. Lulu tente une feinte pour aller plus loin, je lui attrape la palme et je le sermonne : « alors, tu ne veux pas sauver les vies, et la couvre feu et patati et patata…. » voyez, genre euh… télé à 20 heures.

Bon, Lulu revient à la raison et nous repartons dans l’autre sens. Ça remonte tranquillou, Lulu guide le binôme. Cest bon nous retrouvons le réseau à – 20. Je le suis et je l’observe qui suit scrupuleusement le fil……
Eh oui, il suit le fil le Lulu, mais il ne lève pas le nez du fil et passe à côté du shunt, je laisse faire. Ensuite, je le sens en pleine réflexion, il lève la te mais ne voit que le plafond…ça gamberge…et ça avance…
Allez, nous remontons d’un cran, nous arrivons dans la zone des -10 et nous trouvons l’arrivée du shunt. A ce moment, ma combine qui s’est débarrassée de ses croûtes, a dû en enlever un peu trop… des croûtes, et je sens un petit filet d’eau mignon pénétrer ma combi qui n’est plus du tout étanche. Le dispositif de refroidissement à eau, s’attarde d’abord au niveau des bras, puis il continue son chemin…Là, tu la sens la …flotte. Le tracé remonte, et la flotte maintenant descend dans mes godasses…Quel panard, quel vertige….
Allez, la lampe de la caméra s’épuise et s’éteint, heureusement, il m’en reste une, et j’aperçois la sortie. Nous marquons les paliers de 5 à 6 minutes dans le Célé qui est froid aussi. Allez, c’est bon, encore quelques minutes et nous serons sous le pâle soleil lotois.
Un petit casse croûte et tout va nettement mieux. Nous ne ferons pas de seconde plongée pour ne pas louper le journal télévisé…