spéléologie, plongée, photographie, nage en eaux vives, via ferrata, plongée

28 août 2021 – Saut de la Pucelle (46)

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Lot( 46) – 28 août 2021 – Saut de la Pucelle (Rocamadour) et Gouffre de Réveillon (Alvignac)

CRAD : JiPi, MCi, Tornade

Saut de la Pucelle : 44.800810, 1.671787 – TPST = 2h30 –  le film
Gouffre de Réveillon : 44.82534, 1.664915 – dron’branche = 2 nuits

Au départ, ça devait être simple.
Nous arrivons la veille, dans le Lot, pour faire une nuit de camping au PAJ, à Caniac du Causse. Pour passer l’après-midi, nous avons prévu d’aller jeter un coup d’œil au gouffre de Réveillon. JiPi pense faire des prises vidéo en drone – du jamais vu.
En fait de jamais vu, nous avons bien vu. Le poste de pilotage du drone s’établit an partie haute du porche, de manière à bien réceptionner les satellites pour faire voler convenablement le drone.
Le Drone prend son vol. Il est au-dessus du gouffre. Un premier plan pour voir le gouffre « de loin », puis, ensuite, des plans plus rapprochés. Puis, plus en profondeur, encore plus. Et là, les recommandations qui commencent à s’afficher : Perte du signal GPS – Vol stationnaire impossible et le drone qui semble vouloir se balader tout seul comme un grand.
Je pousse vers l’avant, et le drone va en avant et a du mal à s’arrêter. Je pousse en arrière et là, du coup, il s’arrête… Dans l’arbre.
Soucis n°1 : Des fois, les arbres, c’est haut – c’est Forest Gump qui me l’a dit.
Soucis n°2 : Repérer exactement le drone. Ah, bah oui, je le vois bien, il est à 15 m de haut, accroché au bout d’une branche, façon guirlande et il clignote. Je peux aussi lui faire émettre un petit bruit pour mieux le localiser – un petit cri étouffé dans l’ombre de la canopée.
Après réflexion, on va réfléchir quand nous serons installé au PAJ de Caniac.
Le lendemain, c’est le saut de la Pucelle avec Tornade.
L’objectif : la cascade de Dante à environ 750 m de l’entrée.
Nous arrivons de bonne heure sur le parking et on commence à s’équiper. La néoprène est de mise, et pour compléter le tout, les 8 2 endossent leur combinaison et le baudrier de spéléo – ça fait bien, ça fait sérieux, mais ça sert à pas grand chose au final.
La progression se passe bien et nous passons les passages aquatiques sans aucune difficulté. Tornade passe partout sans soucis, même pas froid – même plutôt chaud.
0 l’approche de la cascade, il y a un peu plus d’eau. Nous passons le dernier petit ressaut. Le niveau d’eau n’impose pas la mise en place d’une corde. Ensuite, c’est le toboggan incliné, où, là, il y a beaucoup plus d’eau. Il y a une corde en fixe pour faciliter la sortie. Tornade descend sans soucis dans la flotte et une petite brasse plus loin, atteint la roche pour prendre appuis.
Ça roule jusqu’à la cascade de Dante, point d’arrêt de notre expédition.

Le retour se fait avec un bon rythme ; pas le temps d’avoir froid. On retrouve la sortie après 2h30 de visite tonique.
Le lendemain, l’équipe réduite des 8 2 revient à Réveillon. Le petit Drone a passé 2 nuits dehors, dans la fraîcheur de la nuit, exposé aux vautours de la nuit et du jour. Nous arrivons au petit matin, le jour vient de se lever, mais la fraîcheur du matin n’arrête les sauveteurs de drone.
JiPi s’équipe de son baudrier, prend des sangles et la première corde. C’est lui, le premier de cordé. La réussite de ce sauvetage repose entièrement sur ses épaules. JiPi le sait, mais JiPi est trop fort. Avant de monter, il avait jaugé l’Arbre. Cet arbre qui détient encore son petit drone. Un moment, l’envie d’abattre l’arbre a traversé son esprit, mais son côté écolo l’a poussé à l’affronter directement.
Le Jipi jète la corde dans la première branche, s’amarre au pied de l’arbre (parce qu’il est pas con, le JiPi, quand même !). Ensuite, c’est l’ascension, les mousses l’empêchent de sentir le tronc, mais le JiPi grimpe, grimpe encore et toujours vers la cime – Heu, non, dans l’fait. A un moment, je me suis calmé, j’étais trop fort pour cet arbre – j’ai bien vu que c’est moi le plus fort. Bref, à 12 m de haut, je tente de toucher le drone avec un bout de bois de 4 ou 5 m, mais c’est trop court.
Seule solution, secouer l’arbre.
Le drone se décroche et tombe au pied de l’arbre. La chute a été amortie dans dans des herbes hautes.
Bilan de l’opération : aucun bobo sur le drone après une chute de 15 m et 2 nuits passées à la belle étoile.
Je vais pouvoir vous montrer mon film.

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