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9 octobre 2021 – Perte de la Reille (24)

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Dordogne (24) – 9 octobre 2021 – Perte de la Reille (Trou de Bounidome)

CRAD : MCi & JiPi

Perte de la Reille : 45.21868, 1.13554 – Alt.: 231 m – TPST = 3h30 – 📽 vidéo en ligne 📽

La radio nationale avait annoncé une météo favorable pour le week-end. Ce fut donc le bon moment pour agir. Consultation des astres, vision paranormale au regard des entrailles de boyaux de chats éclairés par les rayons de lune ; Après tout ça, nous optons pour une visite éclair du calcaire de la Dordogne. Comme nous sommes vaillants, mais pas trop, nous décollons le vendredi soir pour une nuit à l’hôtel (ben oui, les gueux se sont payés l’hôtel et même le resto le soir). Un resto le soir et une nuit à l’hôtel ; le spéléo des temps moderne est de sortie.
Au petit matin, c’est petit dèj… à l’hôtel – Pas cons, les 8 2, hein ?!?
Direction Naihlac, c’est pas loin et il fait beau. Les coordonnées GPS ont été pris la veille, donc pas de soucis – il faut toujours avec des données bien fraîches, sinon ça merde quelque part. Nous arrivons sur place et on s’équipe pour cette nouvelle aventure. Une petite corde de 30 mètres pour assurer notre descente et hop, nous voici, les pieds dans l’eau, à l’entrée de la perte.
La progression se fait facilement, on peut quasiment se tenir debout tout le temps. Un peu d’eau par-là, le plafond qui descend par-ci, et nous arrivons à la première salle.
Nous avons prévu le matos photo, et ça en valait la peine. Par contre, c’est lourd, le matos photo. Nous faisons deux trois clichés, et ça prend pas mal de temps. On replie tout le matos photos, et on le laisse dans la grande salle. Nous continuons la progression avec le sac de vivres et l’eau. Le parcours devient un sportif et le plafond descend de plus en plus. Le calcaire est maçonné dans une couche de marne, mais la rivière a réussi à perforer cette couche de marne. Les passages se font plus étroits au point de commencer à ramper… Faudrait quand même pas déconner grave, mais faute de fiche d’équipement, de descriptif et de topo, nous assumons nos choix et nous continuons notre progression.

Après le passage de cette couche de marne, les volumes s’agrandissent sévèrement. Nous arrivons sur un collecteur aux dimensions impressionnantes.
Le développement de la cavité est donné pour 2260 m (https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_cavit%C3%A9s_naturelles_les_plus_longues_de_la_Dordogne).
Nous sommes à présent dans le collecteur, et nous continuons encore un peu. La frontale de Marie nous fait un caprice et a décidé de ne plus nous donner de lumière ; c’est chiant ! Les prises vidéo se font plus délicate avec ce manque de lumière. au bout de quelques centaines de mètres, nous décidons de faire demi-tour. Cette deuxième partie de la rivière nous imposera de revenir avec plus de lumière et avec le matos photos.
Nous ressortons au bout de 3h30. Fait intéressant du moment, s’agissant d’une perte, nous avions l’habitude de sortir tout pourri. Ici, on ressort propre !

Si quelqu’un a la topo, je suis preneur.

C’est ça qu’faut voir, hein ?!?

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