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30 octobre 2021 – Perte de la Reille (Nailhac – 24)

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Dordogne (24) – 30 octobre 2021 – Perte de la Reille (Trou de Bounidome)

CRAD : El présidente, Chbonx, Princess’,  Zinzin, Titi et Poulpy (sans Marie ni JiPi)

Perte de la Reille : 45.21868, 1.13554 – Alt.: 231 m – TPST = 3h00 – 📽 vidéo en ligne 📽

Perte de la Reille : « Quand ça veut pas, ça veut pas ! » Et pourtant, ça l’a fait…

Désolé pour la qualité des photos, mais on débute…

 

 

 

 

 

 

Nous avions testé le gîte en paille, aujourd’hui nous testons le gîte « cabane du bricoleur »… On cherche encore les épis.

Après une nuit relativement sereine, suivant ripailles et retrouvailles joyeuses, et malgré l’étroitesse de certaines couches de nostre gîte, le glas retentit aux aurores et nous priva de deux de nos valeureux compagnons qui devaient pourtant nous servir de guides dans notre nouvelle quête… A choisir, nous ne doutons qu’ils auraient préféré rester à nos côtés.

Après une matinale et rapide préparation (trop rapide peut-être pour quelques comparses ? ou trop matinale ?) et après avoir enfourché nos nobles destriers (et fait une longue pause chez l’apothicaire pour parer la fragilité des plus délicats de notre troupe d’élite à supporter plus longuement la chevauchée sur selle), nous arrivâmes sans heurt à destination. Titi & Zinzin n’eurent aucune difficulté à trouver l’entrée de la perte recherchée : l’eau coule vers le bas et disparaît dans un grassouillé trou…

Puis vient l’heure pour porter enfin l’armure pour notre fresle chevauchée. Malheur ! Le président a oublié non moins que son casque, son baudrier et ses bottes de sept lieues à l’auberge ! Poulpy, son baudard, aussi ! Malgré sa nouvelle combi. Chonchon brille de mille feux avec son nouveau baudrier. Rapidement Titi prête un bonnet au président, Zinzin cède sa frontale de secours, et le président sacrifie à la quête ses chaussures de rando, et le voilà harnaché… Léger. Débutants, s’abstenir. Princess, dépourvu d’écuyers ou de galants chevaliers, en est du portage du kit de flotte. En même temps, quelle idée d’apporter 3 bouteilles d’eau dans une rivière active   ?!

Après l’entrée légèrement glissante et sécurisée par Titi, notre noble équipage dépose les armes dès l’entrée de la caverne : ni descendeur, ni bloqueurs et slip et bien pendues… (Je m’égare). Combis, casques lourds ou pas, ceinture et baudard, parfois longes.

L’eau qui coule résonne dès la première galerie : une petite cascade depuis la voûte mouillante amont. Le ciel devient plus bas puis de nouveau plus haute, la galerie bien plus large : la salle des pas perdus. On abandonne vite l’idée du crapahut à gauche : la galerie de merde pourrait bien porter son nom. On ne cherche pas l’amont mais on descend l’aval. Plafonds bas, murs qui grattent, jolies formations géologiques et formes érosives peu courantes. Déjà la salle de nostre sire Louis XIV (mais qui a donné de tels noms ???)

De nouveau moins haut, moins large, plus humide… Roland teste à la fois la résistance de son casque light et de son cuir chevelu, choit dans une traître vasque mais résiste plutôt bien.

Près de deux heures de progression et nous sommes dans les immenses volumes de la « grande salle à 700 m de l’entrée » précise la topo. Le lit de la rivière, un nouvel affluent amont change de rythme. Un méandre sinueux découpé dans les dépôts argileux. Zinzin tente d’augmenter, sans succès les puissances d’éclairage. Rien n’y fait. Même la photo de groupe de Titi sera sombre et brumeuse. La salle semble se terminer au plafond par un gros éboulis de calcaire blanc et… mou. Demi-tour.

Notre progression qui s’accélère au fur et à mesure que nos valeureux compagnons se demandent pourquoi un tel rythme nous transporte toujours plus bas, toujours plus près de la surface de l’eau, jusqu’à ce que de passage ils ne distinguent plus. D’abord Titi, puis Princess et Chonchon tentent la poursuite… En vain. « Sur le dos, Chonchon avec une paille » suggère Zinzin. Il est finalement temps d’envisager le retour.

Poulpy le discret prend la tête, et ouvre la voix au président. Nos deux comparses semblent marcher au dessus des flots. Ou plutôt courir pour être plus juste. En moins d’1 heure, ils entraînent notre troupe à la sortie de la cavité ! Bon, faut reconnaître : ils se sont un peu grillés (le président dormira au retour).

Nous sortons de cette rivière à l’eau toujours claire sous le soleil, alors que déluge nous était promis : le temps de virer notre équipement mouillé. Et de rentrer en notre masure en bois aussi humide que mon dégoulinant slip sorti de cette bien sympathique Perte de la Reille.

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1 Commentaire

    • roland sur 4 novembre 2021 à 21 h 48 min
    • Répondre

    Je ne conseille pas chaudement mon nouveau type de casque. Devinez pourquoi ?

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