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27 mai 2022 – Grotte des Barthasses (82)

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Tarn & Garonne (82) – 27 mai 2022 – Grotte des Barthasses

CRAD : MCi & JiPi
TPST : 3 heures

Grotte des Barthasses : 44.045466 , 1.696671 – TPST=3h00 – 📽  Topo en ligne 📽  
Parking : 44.047986 , 1.688311

Bon, ça y est, il fait beau, c’est le moment d’aller sous terre faire de la topo. Forcément, on se lève de bonne heure pour marcher à la fraîche. La marche d’approche est toujours aussi sportive, mais ça permet de s’échauffer le jarret.

Aujourd’hui, c’est aussi le grand jour pour le test en « VRAI » du combiné PONEY. Certes, c’est anglais, et donc par définition, anglais. Le boîtier et les circuits imprimés ne sont pas tropicalisé et donc, à mon avis, assez sensibles à la flotte. Ça tombe, le test va se faire en cavité sèche. Son principal défaut, c’est ce gros bouton. Il est plus récalcitrant qu’un vulgaire furoncle ; on ne peut pas l’exploser, mais il nous titille à chaque mouvement. Dans les prochaines versions, il faudra trouver une solution. Pour le moment, il faut le transporter dans une boîte, le temps de a marche d’approche.

Arrivée à l’entrée de la grotte, c’est le moment de s’équiper comme de vrais spéléos, et de sortir la panoplie des topographes. Les expériences précédentes m’ont conduit à faire de la redondance dans l’équipement, d’où la présence d’un clino, de deux télémètres laser et d’un compas.

Nous avançons maintenant dans la cavité. Il faut vraiment l’admettre, la nouvelle lampe à Marie éclaire beaucoup moins que son ancienne lampe. Mais bon, on verra à l’usage. Nous avons aussi prévu les batteries de rechange. Quand on est habitué au luxe, on est moins vaillant quand il s’agit de s’équiper avec du matos moins coûteux.

Le combiné topo fonctionne bien, à condition de le manipuler comme il faut. Ça demande un peu de patiente et de « doigté » dans la manipulation de l’engin. Certes, en un coup, on fait tout, mais faut-il que l’engin réagit parfaitement quand on le stimule. Un doubla appuis rapide pour allumer, et un appui long pour qu’il fasse ses mesures. Il est important d’attendre son petit bip qui signale qu’il a terminé son acquisition de données. Bon, dans les faits, c’est pas tout à fait comme ça. Le truc s’éteint, mais est vraiment capricieux pour se rallumer. On panique lorsqu’il faut appuyer sur le bouton, car on ne sait plus trop comment va réagir le matos. Bref, on gagne effectivement du temps quand ça marche bien, mais quand ça décide de faire chier…

Je pense sincèrement qu’il s’agit de la bonne piste pour la topo spéléo. C’est un peu comme les projet GNU/Linux et les applis libres et gratuites. Il faut du temps pour avoir un truc stable et robuste. Le tout, c’est de faire remonter les expériences et de s’adapter aux défauts, dans un premier temps.

Nous ressortons au bout de 3 heures. Nous avons fait demi tour, car la batterie du combiné topo PONEY était à 30%, et que… la topo, faut pas en abuser.

Arrivée à la maison, nous attaquons tout de suite la récupération des données et commençons l’analyse et les calculs topo. Ça se présente bien. Marie a fait les visées et participé activement au dépouillement des données (acquisition sur le tableur, création des projections et premier jet en dessin vectoriel). C’est ça qu’c’est bon.

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1 Commentaire

  1. La topo y’a que ça de vrai

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