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Gard (30) – Aventure gardoise au Trabuc (Mialet) CRAD : Roro – Chbonx – El Présidenté – Zinzin – Winnie TPST : 6 heures | 44.1080 , 3.9596 |
Nous sommes partis à l’assaut du camp retranché des « emmurés volontaires » du Trabuc au cours de ce week-end.
La revue d’effectif permet de mobiliser une demi-escouade pour cette opération pas très aisée. Nous sommes arrivés le vendredi soir sur place, au foyer Roland (certainement un choix délibéré de Zinzin, pour flatter l’égo du président…). Une fois arrivés sur place, Patrick et Joëlle nous accueillent avec une présentation de la cavité dans ses grandes lignes.En résumé, c’est grand, large et aisé, sauf à quelque endroit. Rendez-vous est pris pour le lendemain, pour le lancement de notre opération, que nous voulions appelée « Renaissance » mais c’était déjà pris comme nom…
Le départ est donné le samedi, dans la cavité touristique. Nous passons devant toute l’assemblée des visiteurs du jour, pour notre expédition. Patrick commente à mesure les endroits que nous traversons. D’abord, le circuit touristique, le lac, les grandes salles, puis l’arrivée dans la galerie des 100 000 soldats, puis c’est le départ vers la partie sportive. Nous enjambons la barrière, et nous voilà prenant pied dans la partie « sauvage ».
Nous poursuivons la découverte du réseau du TRABUC, en commençant par la galerie de l’anniversaire, qui est en cours de désob, mais s’il y a bien 100 000 soldats à l’entrée, il n’y a point 100 000 paires de bras pour la désob … Nous poursuivons notre course, avec les commentaires de Patrick, sur la formation géologique de la cavité. J’ai retenu que la fantomisation, n’expliquait pas tout au TRABUC. Nous atteignons un premier passage bas, au travers des concrétions et un peu humide, et pour nous remettre de cette émotion, nous arrivons dans la salle à manger où nous prenons notre petit goûter avec un café servi chaud, grâce à la bouilloire et au réchaud sur place.Nous reprenons la progression, pour arriver devant le pont du diable, puis la jonction entre le réseau ancien et nouveau. Notons, qu’à chaque fois que vous avez de vastes galeries, les jonctions se font presque toujours pas de petits boyaux « ad augusta, per angusta » comme disait le latiniste fameux….(quelle courge!!). Patrick, nous invite gentiment à nous délester de nos baudriers, en indiquant que le passage n’en sera que plus facile…
Le boyau comme horizontal, puis il remonte à la verticale, avant de reprendre à l’horizontale, le tout en réduisant la section. Cela pourrait s’appeler un passage étroit ou exigu, mais pas du tout…. Il s’agit d’un passage « pas aisé ». Tellement pas aisé, que Winnie reste calé de l’autre côté. Mathéo qui nous a rejoint retournera avec lui vers l’entrée touristique, pendant que le reste de l’escouade continue vers le camp retranché des emmurés volontaires. Après la jonction, nous nous engageons dans le trou du vent, alors, il s’agit d’un boyau pas large, dans lequel, vous vous enfilez les pieds en avant sur le ventre et les bras au dessus de la tête. Ensuite, par une subtile reptation, vous avancez à reculons dans le boyau, pour ressortir en hauteur dans la suite du réseau.
Une fois passés, nous arrivons devant le camp retranché qui est même éclairé. Mathéo nous a laissé des cookies et nous prenons un petit chocolat chaud. Patrick nous fait visiter les lieux, le point de couchage est envahi par les champignons, ça donne vraiment envie……de ne pas rester.Donc nous reprenons la progression avec la visite de la salle de la bouteille, pour prendre la direction de la sortie.
Un super weekend, et un grand merci à Patrick et Mathéo pour le guidage et à Joëlle pour l’accueil.
Juste un petit bémol, j’apprécie les quêtes de l’authenticité, mais de là à réaliser des griffades d’ours sur la carrosserie de mon superbe carrosse, là je suis réservé….
1 Commentaire
Le côté authentique, dans le Gard est une tradition qui ne se perd pas…