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Lot (46) – Grotte des Combes – Œil de la Doue CRAD : MCi, JiPi et Cassandre TPST = 1h00 & 2h30 – 📽 Vidéos en cours 📽 |
Profitant de l’été qui semble durer jusqu’au début de l’automne, nous remplissons la voiture vendredi soir pour une première nuit au Coin Accueil Jeunes de Caniac du Causse. Arrivés sur place, nous constatons qu’un groupe de spéléos du Spéléo Club de Poitiers est déjà installés (toujours plus rapide, toujours à l’affût).
On plante nos deux tentes et on s’installe pour le dîner aux chandelles. Ce sera nouilles et sauce bolo.
Le samedi est chargé. Il faut tout d’abord que JiPi se souvienne des noms des cavités à faire, et ça, c’est pas gagné ! L’option n°1, c’est faire un initiation dans Brantite 1, puis faire un saut dans la grotte des Combes. Ça, c’est le programme.
Nous arrivons à Brantite. Il fait déjà chaud. JiPi commence à installer le premier amarrage… Ça sent le spit pourrav’ ! Il tente un deuxième, pas mieux. Je crois qu’en définitive, il va falloir prévoir un brochage qui permettra de descendre et remonter en toute sécurité, plutôt que de parier sur les spits en place. Résultat des courses, nous faisons demi-tour en direction de la grotte des Combes.
MCi retrouve le chemin du premier coup ; c’est plutôt louche, c’t’histoisre !
JiPi s’engage dans l’entrée. Sorte d’orifice aux dimensions quelque peu réduites qui oblige le spéléo averti, à quelques gesticulations. Un petit amarrage au départ de ce ressaut et, découverte d’une araignée tout près de l’ancrage. Au vu et au su de cette trouvaille naturelle, Cassandre nous fait un caca nerveux au point de restée dehors, le temps que les deux viocs fassent une petite visite dans la salle terminale.
Le fond de la cavité est gazée. Et oui, c’est encore l’été et donc le CO2 est toujours là pour nous attendre.
MCi apprécie avec un certain dédain ce surplus de gaz qui semble provoquer sur elle une respiration très accélérée. Et là, en haut du petit puits de 4 m, MCi commence à ne pas apprécier du tout ce gaz, pas du tout hilarant. Après quelques minutes, on se reprend et les deux viocs refont surface.
Après cette épreuve, nous décidons de faire une visite à l’Œil de la Doue, près de Martel. Certes, c’est pas tout proche, mais l’étiage permet de faire la visite au-delà du S2.
Nous avons les néos et donc, aucun soucis.
Le chemin est nickel, mis à part un petit arbre qui a trouvé l’idée génial de se coucher tout au bord. Opération élagage à la main et hop, nous poursuivons jusqu’au parking.
Tout d’abord, une première visite jusqu’à la résurgence pour voir. C’est tout nickel.
Retour à la voiture et équipement des néos puis retour vers la résurgence.
La progression se fait sans soucis jusqu’à la première vasque. Évidemment, l’équipement en néo suggère que l’on va se mouiller, voir même, devoir nager. Et effectivement, Cassandre en est arrivée à cette conclusion : Il va falloir nager quelques mètres. Certes, le décors n’est pas comme à l’extérieur, il fait noir, l’eau est fraîche, et c’est un peu déboussolant. Après 2 tentatives, Cassandre avance normalement dans l’eau.
Arrivée au niveau du S2, du coup, c’est Cassandre qui nous supplie de venir nager avec elle au-delà du S2. Les viocs se montrent réticents à la manœuvre et finalement décident de faire demi-tour.
En plus, on avait oublié les projecteurs pour faire la vidéo.
Bref, une bien bonne journée de spéléo tout de même.
De retour à notre camp de bas, nous retrouvons les spéléos poitevins et nous prenons le petit apéro avant de souper et de profiter des discussions des voisins jusqu’à 4 heures du matin… C’est pas grave, on reviendra quand même.
1 Commentaire
ah oui, la grotte des combes peut etre maxi gazé en contre bas!
Originale comme sortie.