spéléologie, plongée, photographie, nage en eaux vives, via ferrata, plongée

11 novembre 2023 – SPÉLÉO EN PAYS CHARENTAIS

https://www.facebook.com/CRAD37

Charente (16) – Fosse Mobile (Agris)

CRAD : Marie, Jipi, Domi, Charlotte, Cyril, Chonchon, Poulpi, Batou, Roro et le petit Charles

Fosse Mobile : 45.776819 , 0.31102  +7000 m de développement
TPST = 5h30 – 📽  Vidéo en ligne 📽 – on va pouvoir voir dedans !
https://www.youtube.com/@tvcrad

Malgré le vent et la froidure, les blessures et l’infirmerie qui ne désemplit pas, nous nous sommes retrouvés à 8 CRAD pour une sortie en pays charentais digne de nos jeunes années comme dirait l’autre. Nous apprendrons qu’en 1990-1991, les années au cours desquelles nous descendions 2 à 3 fois par an dans la Fosse Mobile, Cyril tout petiot errait aux abords du gîte…
Nous avions bine évoqué la possibilité de faire la fosse 2 à 3 fois l’an, mais, allez savoir pourquoi, nous n’avons rencontré aucun enthousiasme, la spéléo n’est plus ce qu’elle était.
Enfin, nous nous retrouvons au gîte, les 1 2 arrivant les derniers, ils sont pour une fois les plus éloignés du lieu de notre aventure.
Il faut reconnaître que le gîte a bien changé, plus propre, plus moderne aussi, et mieux équipé, avec des radiateurs au lieu de la cheminée, et une bien meilleure isolation thermique et non phonique. Nous avons en effet pu constater que les ronflements dantesques n’étaient pas une légende….
Nous rassemblons tout le monde le vendredi soir, le temps est à la pluie et au brouillard, mais rien d’anormal en pays charentais. Petit briefing avant le repos bien mérité du trajet.

Le lendemain matin, de bonne heure, Batou et Cyril nous rejoignent (Cyril a obtenu un certificat médical qui l’autorise à pratiquer la spéléo). Nous prenons rapidement le petit déjeuner, puis nous faisons mouvement vers la Fosse Mobile.
Le site n’a pas changé depuis….le 14 juillet de l’année dernière, sauf peut être le sol détrempé et l’humidité ambiante. Nous nous préparons, puis c’est le départ. Roro se colle à l’équipement, Jipi à la vidéo et reste du groupe suit à la queue-leu-leu. La descente se passe très bien, nous n’avons pas encore établi le contact avec le réseau et ses spécialités…
C’est parti, tout d’abord l’ascension de l’échelle, puis nous entrons dans le vif du sujet. Flaque de flotte agrémentées de boue, passages glissants, oppositions, désescalade, ramping dans une flaque assez profonde, redressement, puis enchaînement de ramping acrobatiques….Nous voilà au Ruellois. Il faut maintenant franchir la barre au dessus du vide puis s’engager dans le méandre boueux qui fait suite. Nous arrivons au puits des escargots, passage des vires, puis arrivée au métro. Nous remontons la galerie pour arriver ensuite devant le labyrinthe. Le souvenir de s’y être perdus nous a profondément marqué, aussi Jipi engage-t-il tout le groupe « plein fer » dans le labyrinthe. Roro rappelle tout le monde pour éviter une aventure qui durerait par trop longtemps. Le repère à ne pas manque, la salle de la croix, juste avant le passage de la bauge…Un ramping obligatoire dans une flaque d’eau et de boue immonde qui nous barre entièrement le passage.
Rétablissement dans la petite salle suivante, puis quelques passages nous conduisent à la salle Sud, la grande salle du réseau. Nous visitons un peu la salle et les différents départs, puis nous mangeons une petite barre, une petite compote (pour la diététique), un peu d’eau mais pas trop. Les plus vieux évoquent leurs souvenirs des campagnes passées, des repas pantagruéliques dans la salle sud avec réchaud et plat de saucisses lentilles à l’argile….Un délice.
Le temps de retourner est vite venu pour éviter de se refroidir, Nous reprenons le chemin du retour. Certains ont évoqué l’idée de demander à Batou de nous guider, mais nous n’avions pas l’humeur rieuse, et couverts de boue de la tête aux pieds, nous n’avions qu’une seule hâte c’était de sortir rapidement de cette mer…..veilleuse cavité.
Le retour est toujours plus rapide que l’aller, mais pas forcément plus aisé. Enfin, nous retrouvons l’échelle de l’entrée, Batou a testé au passage un passage hors gabarit pour nous autres, mais enfin, il faut bien que jeunesse se passe…
Toute l’équipe se retrouve au bas du puits, nous engageons la remontée. Pour l’occasion, nous avions installé 2 cordes, sans songer au lavage, au diable l’avarice !!!
Toute l’équipe se retrouve à la sortie au bout de quelques minutes ? Heures ? Enfin, tout le monde est sorti, Batou après quelques sueurs et beaucoup de boue est sorti rincé mais ravi.
Le soir nous nous retrouvons au gîte, et la douche a raison de nos dernière forces.

Lien Permanent pour cet article : http://lecrad.free.fr/?p=6986

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.