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Ariège (09) – Grotte de l’Ermite (Aussat-les-bains) 42.3110, 1.623580 ou 42.823332, 1.623788 : TPST: 3h00
CRAD : Élise, JiPi, Marie et Titi |
Bien que la grotte présente un développement réduit, la cavité n’en présente pas moins un attrait photographique intéressant.
Les réseaux situés près des entrées sont facilement accessibles, et par conséquent, sont décorés par les créations humaines de notre temps. C’est moins chouette que les graffitis de nos ancêtres, et je doute que les chercheurs du futur s’extasient devant, dans 20 000 ans.
Le fond de la cavité est chouette.
Nous avons démarré de bonne heure et de bonne humeur. Le temps est passable mais rendait moins plaisante la rando à 2000 m.
La randonnée souterraine, par contre, se fait à l’abri du vent et du froid. Une petite marche d’approche nous permet d’atteindre l’une des entrées du réseau, surplombant le village d’Aussat-les-bains. Ça monte dru, mais ça ne dure pas trop longtemps.
Élise et JiPi en profitent pour commencer un safari photographique sur un sentier secondaire (qui ne mène pas à l’entrée), mais vers une ruine (sans doute inca ou mérovingienne, j’hésite…).
L’équipe est enfin réunie, grâce à notre mono de la semaine, Titi le bien nommé. le gaillard est équipé du flair du spéléo et déniche les entrées spéléo, tel un un Saint Bernard dans un champ de mouton (heu, désolé, j’avais que ça sous la main au moment de rédiger le compte rendu).
La cavité est un amalgame de petits boyaux qui laissent passer, même les corps les plus musculeux au profil avantageux. On mange de la poussière, sans que pour autant nous faire mordre la poussière.
Après avoir visiter la plupart des petits boyaux, nous abordons le beau, le sublime (enfin… le truc qui fait qu’on est obligé de voir, sinon ce serait gâché). Dans cette partie de la cavité, les visites des homo sapiens de base est moindre, et donc, les parois sont moins massacrées. Ça nous permet de faire quelques photos pour immortaliser l’instant.
Pour le retour, nous continuons nos découvertes des réseaux. Une partie part vers le haut et débouche en pleine falaise. Marie a eu le temps d’entrevoir le vide qui surplombe la lucarne et retourner immédiatement dans le boyau.
Pour sortir, notre fin limier nous fait visiter d’autres petits boyaux et « Ho, Surprise », une sortie nouvelle sur la paroi de la colline. Après réflexion… Ce n’était pas l’entrée par laquelle nous avons commencer notre périple souterrain. Et « Ho, Surprise n°2 », le téléphone à Titi se trouve au niveau de la première entrée. L’équipe fait donc preuve de résilience et se divise en deux, soit deux équipes de deux à parts égales. L’équipe A (Élise et Titi) devront retrouver l’entrée n°1, en passant par l’intérieur de la grotte, tandis que l’équipe n°2 (MCi et JiPi) tenteront de survivre en suivant un vague sentier, pour tenter de retrouver le parking et la voiture, sans eau et sans vivre. Bon, dans l’fait, l’équipe 1 a retrouver l’entrée 1 sans soucis et est redescendue plus rapidement que l’équipe 2, de sorte que les deux équipes se sont retrouver au même moment au niveau de la voiture, sur le parking. Complètement impressionnant, complètement dingue !
Nota : Quand on part sous terre, il est préférable de recharger l’accu de l’appareil photo… C’est mieux, dans l’fait.