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05-08-2015 La Léoune par le P40

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Lot (46) – 05-08-2015 – Réseau de la Léoune par l’entrée artificielle II (P38)

TPST: 4h30

CRAD :  Marie & JiPi

Coordonnées : N 44°22.032 E 01°48.704

A bien y réfléchir, ça faisait près de 15 ans que je voulais y retourner. Après deux tentatives de recherches par le biais des coordonnées Lambert II étendu transformés en coordonnées GPS standards, nos recherches étaient restées infructueuses.

Entrée ii du réseau de la LéouneMais il y a des jours bons et des des jours meilleurs ; et aujourd’hui, c’est un jour meilleur. Bref, nous pouvons aujourd’hui corriger les coordonnées de l’entrée artificielle de 36 m ! Oui, l’entrée tant recherchée n’a pas changée de place, mais la végétation est passée d’une clairière à une forêt, et là, forcément, c’est pas facile.

Bref, après une première retrouvaille et une mise à jour du GPS, nous décidons d’aborder ce P38.

Fiche d’équipement :

Attention, la cavité est gazée (CO = 1,5 à 2 %)

En fait, l’équipement est simple :

  • 1 corde de 50 m pour le 1er fractio (P8 + P24)
    2 plaquettes / mousquetons + 2 mousquetons + 1 dev (sangle) + 1 plaquette / mousqueton
  • 1 corde de 15 m pour le P5 (descente en désescalade)

L’objectif de cette sortie est de faire de la photo sans le moindre flash électronique, ni ampoule de magnésium.

La descente se passe bien et nous arrivons en bas du puits, les pieds dans la boue. Certes, nous apprécions la température de 13° à 14°C sous terre en lieu et place des 40°C à l’extérieur, mais ce n’est pas une raison de nous imposer les deux pieds dans la boue.

Leoune02

Cristaux de calcite ou salade de fruits

Nous abordons maintenant le vif du sujet : le parcours dans la galerie principale. Il faut bien l’avouer, je ne me rappelle plus ce passage dans la boue, tant et si bien que ce passage dure en fait, tout au long de la galerie.

Nous commençons par tenter une prise de vue des cristaux de calcite.

Les prises de vue sont compliquées à l’extrême:

  1. il y a de la boue partout ;
  2. c’est pas grand ces trucs là ;
  3. il faut impérativement poser l’appareil sur un pied et disposer d’un objectif « macro ».

Bref, on l’aura compris, la macro sous terre, et dans la boue; c’est pas facile !

On passe maintenant au grand volume. Ce qu’il y a de bien, c’est de faire gambader Marie dans cette grande galerie plein de boue et de gaz.

« – Vas-y, avance un peu, un peu à droite, penche la tête, augmente la lumière, bouche plus… »
« – Oui, c’est bon, attend, j’ai mal cadrer, on recommence… »
 » – c’est bon, avance plus… »

La grande galerie

Dans mes souvenirs, j’avais en tête la grande draperie. A l’époque, le cliché avait été fait en argentique, et j’avoue que Chonchon présentait bien sur la photo. Aujourd’hui, la technologie photographique impose d’autres méthodes et d’autres techniques. Le côté artistique nous impose parfois de « peindre » les parois des cavités avec nos lumières.

La draperie

La draperie

Après ça, nous avons parcouru encore quelques centaines mètres jusqu’à la cascade dans la rivière, mais avec l’appareil et le pied photo dans les mains, ce n’est pas des plus simples.

Bref, nous faisons demi-tour en estimant avoir bien rempli nos objectifs pour cette sortie.

Pour plus d’infos : la vidéo d’époque

Accès à l’archive SPÉLÉO OC n°45 de septembre 1988 (page 12 – 3 et 4)

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