spéléologie, plongée, photographie, nage en eaux vives, via ferrata, plongée

13-07-2014 – Spéléo à la grotte OLIVIER et THÉMINES

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Lot (46) – 13-07-2014

TPST: 9,5 x10 heures / 0 m

Participants : Mélanie Charlotte Domi Marie-Claire Élise Thibault Sylvain JiPi Chonchon et Roro 

Nous étions cinq belles jeunes et moins jeunes femmes pour cette sortie sous terre. C’est un événement dans l’histoire du club. Et tout de suite l’ambiance est différente. Les cris, les rires, la solidarité féminine, la galanterie, eh oui, elle existe sous terre, et non ce n’est pas désuet,

merci messieurs les spéléos. Votre aide nous permet de ne pas sortir de la cavité totalement vidées de nos forces. Cette sortie a permis d’accueillir Marie-Claire, Charlotte et Jipi que nous avons retrouvés avec plaisir. Le plaisir c’était peut être de compter les bleus et les bosses le lendemain, et de faire usage de l’hémoclar pendant toute la semaine suivante.

Domi la Cradette

C’est sous la pluie que nous avons passé le WE. Couchage sous tente, comme au bon vieux temps. Et comme les temps ne changent pas vraiment, Thibault, Sylvain et Élise ont dû aider Chonchon à monter sa tente. Nous sommes pratiquement tous arrivés à l’heure ce samedi, et pourtant, cela n’était pas facile. Nous partons ensuite vers la grotte Olivier. Nous savons où se trouve la clé, nous avons fait un petit repérage, reste à aller au-delà du ramping. Thibault a équipé l’entrée, et toute l’équipe s’est ensuite engouffrée dans la grotte. Nous passons la vire, nous dépassons le départ vers le réseau supérieur, et nous voilà, à la queue leu-leu dans le ramping. Au début, c’est un peu humide, ensuite, ça se rétrécit un peu, il faut faire place nette, et dégager le petits cailloux blancs.
 Ensuite, le boyau remonte, et repart en méandre, un coup dans le zig, un coup dans le zag. C’est à ce niveau, que j’ai dû réaliser un « désanarchement », pour permettre un retournement, c’est pas dur, mais c’est un peu long, surtout, lorsque vous êtes coincé, et que vous ne pouvez plus ni avancer, ni reculer. Enfin, une fois sortis, nous recherchons la suite et après quelques « visites » chères à Daubi, nous trouvons l’accès à la salle très concrétionnée et très jolie. Séance photo, puis retour, vers le grand jour. Sur le chemin, nous profitons pour visiter le réseau supérieur, et l’entre deux siphons. Après 5,5 heures passées sous terre, nous nous retrouvons au camping, avec la chaleur et un joli feu de cheminée.

Le lendemain matin, nous sommes réveillés par la douce musique des gouttes sur la toile de tente. Nous allons passer la journée sous la pluie. Nous partons vers THÉMINES, en route, nous sommes sous des cordes. Arrivés sur place, nous nous conformons au règlement, qui stipule, qu’il faut s’assurer du niveau de l’eau en amont (pas plus de 30 cm au dessus de l’échelle). Nous sommes en dessous, de combien, difficile d’apprécier, il pleut, nous n’avons pas nos lunettes, il faut se mouiller les chaussures… En conclusion, ça ira.

Retour sur la place, Charlotte nous a rejoint ce matin, pour une petite virée spéléo, ça faisait longtemps. Allez, en avant, une petite corde pour descendre vers le ruisseau, elle sera bien utile lors de la remontée. Le réseau est très austère, des traces de mise en charge partout, des arrivées d’eau dans tous les coins, des troncs coincés dans les méandres, nous indiquent la force du courant pendant les crues. Quelques « vieilles saloperies » comme dirait le chanteur, un pneu, enfin, nous y voilà. Les cordes des vires sont en place, un vrai palace, enfin, presque. Il faut faire de l’opposition dans les méandres, faire un peu d’escalade, on y laisse souvent beaucoup de « jus ».

Nous sommes maintenant dans l’actif, il faut trouver la suite. De mémoire, il s’agit d’une faille remontante, pas très large, et un peu glissante. « Ça y est je l’ai enfin trouvé, mais je ne sais pas où aller », non ça c’est le chanteur, nous nous savons qu’il faut escalader. Nous profitons pour faire un regroupement, avant d’entamer le plus bô, mais surtout très humide. Le réseau supérieur est une rivière dont l’eau est très fraîche, et dès le départ, on perd pied. Une petite brasse, puis reprise de la marche, entrecoupée de quelques vires, et quelques bassins plus ou moins profonds, ça c’est fonction de la taille du spéléo.

Passage supérieur, qui nous invite à prendre la poignée et le croll, puis passage un peu étroit, avant le terminus du réseau. Après le demi-tour, la cohésion du groupe a un peu souffert, était-ce la volonté de ressortir ? Enfin, tout le monde est bien ressortis sous le déluge, les derniers dans la cavité ont perçu une augmentation du débit de surface. En bref, il était temps de sortir, vu qu’il pleuvait. Bien qu’en réfléchissant un peu, on n’avait pas grand chose à faire après, et surtout nous étions sous la pluie. Mais le spéléo, n’étant jamais à court d’idée, nous avons trouvé de quoi nous occuper, en attendant la nuit. Le lendemain, Mélanie avait annoncé qu’elle ne ferait rien, Domi et Charlotte étaient rentrées la veille, et le reste du groupe n’avait pas trop de peps pour faire quoique ce soit. Donc rangement, un petit café à Labastide-Murat, et retour au bercail. Un bien beau WE, avec plein de gens, du presque jamais vu depuis des lustres.

Domi la Cradette & Roro


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