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5 mars 2019 – Canyon de Rochecolombe (Ardèche)

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Ardèche (07) – 5 mars 2019 – Canyon de Rochecolombe

CRAD : Élise, Titi, Poulpi, Domi, JiPi et Chbonx
TPST : 1 heure 30 Accès à la vidéo  

07200 Rochecolombe – Fiche détaillée du canyon : cliquer ici
Coordonnées : 44.514967, 4.445763
Plongée à côté : cliquer ici

Le troisième jour de notre séjour ardéchois se lève avec un soleil radieux et un ciel sans nuage. Une super journée pour patauger dans le premier canyon de l’année. Levé à l’aube, petite mise en sac du matos et hop… Aïe…. Huuu… Un cri dans la campagne finit de réveiller les derniers oiseaux qui tentaient de faire la grace matinée. Le dos du Roro s’est coincé. Bon, d’accord, je confirme, c’est assez douloureux, mais de là à esquiver un canyon, faut tout de même pas pousser (mais non, j’déconne). Le roro est craqué, c’est niqué pour lui pour aujourd’hui.
 
Une dernière relecture de la fiche topo et du classement de ce canyon et c’est Marie qui se dit que les cascades de plus de 25 m, ce n’est pas pour elle. Bon, ça ira pour aujourd’hui; le banc de touche est rempli. C’est pas grave, il s’agit d’un petit canyon pas très long et il fait super beau.
On embarque, on roule et on arrive sur place. Y a plus qu’à se mettre en tenue. Roro nous reprécise qu’il est de bon ton de faire la marche d’approche en néo, pour mieux se préparer. Bon, d’accord alors !
A priori, le relief du coin n’est pas celui du Berry. C’est pas plat, et même, on voit tout de suite que c’est très vallonné, voir même assez abrupte. La marche d’approche est de 30 minutes suivant le topoguide, mais avec nous, il faut tout de suite rajouter 15 minutes de plus. Au quart du parcours, je ressens mon jus qui suinte sous ma néo, super. A l’arrivée, c’est Domi qui débâche pour la pause pipi du départ. Le soleil est toujours là, par contre, l’eau n’est pas au rendez-vous. Le ruisseau est totalement sec.
Après une rapide marche d’approche dans le ruisseau sans eau, nous arrivons à la première cascade (ou flaque dans le jargon locale). Super, il y a même un rappel guidé. Ceci dit, un rappel sans eau, c’est pas génial. En plus de ça, le rappel est tellement horizontal qu’il fait davantage pensé à une tyrolienne. Enfin bon, j’équipe le rappel guidé et je descends l’obstacle. La prochaine fois, je prendrai une poulie; ce sera plus rapide.
Quelques centaines de mètres plus loin, c’est déjà la deuxième cascade de 11 m et c’est toujours sans eau. Il y a bien des vasques, mais pas d’eau qui coule. Élise, Titi et Poulpi en profite pour faire des sauts réglementaires et pour se rafraîchir.
Ensuite, nous arrivons en haut de la grande cascade. Un peu de 30 m au compteur. Y a pas, mais il va falloir équiper cette grande cascade. Je lance en vain un appel à des amis pour faire l’équipement, mais la seule réponse que j’obtiens est un « je passe » ou un « pioche ». Bon, ça commence par une vire qu’il faut suivre simplement. Heureusement, c’est équipé. Arrivé au bout, il faut se rendre à l’évidence : c’est haut, c’bord..l! Mon conseiller technique (Chbonx) est à côté de moi et tout autant rassuré que moi. Nous entâmons le passage de la corde dans les anneaux. Vas-y que que je te fais un nœud là, vas-y que Roro (qui est en bas de la cascade) lance ses conseils. – On croirait que le type s’inquiète… Hé, si on s’trompe, on descendra plus vite !
Tout le monde aborde la vire sans trop d’appréhension, et arrive en tête de la cascade avec un peu plus d’angoisse. C’est pas le moment de faillir, y a qu’à serrer les fesses et tenir la corde, et la descente se fera toute seule. Au passage de mes collègues, je repose ma question du début : « heu, s’cuse vieux, mais tu veux déséquiper? » Bon, faut bien l’avouer, je me suis senti seul sur ce coup-là. Arrive mon instant préféré, le moment il ne faut pas faillir, où il faut maîtriser le taux de fabrication d’huile, le moment où on se souvient des couches culottes.
Bon, t’as deux cordes à ta disposition: Tu choisis laquelle pour te pendre ? Je regarde fixement ce noeud sur lequel tout le monde est descendu, j’enlève la sécurité, la dégaine, le double « 8 », la longe complémentaire. Ma parole, il reste quoi pour descendre ?!? J’installe mon descendeur et je fais ma clé, et je me prépare à descendre. PFFfffuiii… c’est haut c’truc! C’est solide la corde ? Mon sac sur le côté,mon p’tit bordel bien accroché, c’est parti pour la descente.

En fait, tout c’est bien passé. J’ai même pas fait dans ma néo! J’ai senti les flashes des appareils photo qui ont saisi l’instant de la descente (j’ai l’habitude, ça fait toujours ça quand je fais des trucs).

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