Il faisait beau, il faisait chaud, et quoi de mieux qu’une virée en canyon ? Date retenue, lieu arrêté pour permettre à ceux qui ne le connaissent pas de découvrir le formidable canyon d’AGOLS.
Répertorié dans le bouquin « Canyons Arvernes », nous nous étions déjà rendu dans ses petites cascades jadis…
Cette fois-ci, pas d’erreur d’itinéraire à la sortie, chacun a bien compris qu’il faut sortir à droite, même si, reconnaissons-le, le topoguide indique :
« retour acrobatique et aléatoire rive droite ». Ce n’est pas ça qui va effrayer un tel équipage.
De la descente, peu de chose à dire, les cascades sont agréables, l’utilisation du neuf facilite grandement le débrayage. Il y avait de l’eau, et le cadre est vraiment sympathique. En prenant notre temps, pour équiper, descendre, prendre les photos, réaliser les rushes pour la vidéo, nous arrivons en bas au bout de 3 heures, heureux et satisfaits.
Bon, et une fois rendus en bas, il convient de remonter…par la droite, évidemment…
Si le démarrage fut raide, la suite fut plus plus raide encore et l’arrivée au sommet interminable. Obligés de monter à genoux, accrochés aux touffes d’herbes, écrasés par la chaleur, le retour s’est fait dans la douleur…
A la première halte, nous avons enlevé les vestes néoprène, à la seconde Domi a enlevé son pantalon, il s’en est fallu de peu que nous terminions nus comme des vers avec nos chaussettes et nos groles.
Nous sommes d’abord parvenus sur le point le plus élevé, avant de décider de redescendre vers la vallée. Les pierres qui roulent, et qui n’amassent…on connaît la suite, si tout à l’heure il fallait s’accrocher aux branches pour monter, il faut maintenant prendre garde de ne pas déraper et de débarouler toute la montagne….
Au bout de …..heures de bardassage, de ahanement, de jurons, nous finissons par retrouver le chemin par lequel nous sommes arrivés. Encore un petit effort, et nous voilà, enfin rendus devant le camion. Le départ vers 12h ou 13h , et une arrivée vers 19h, pour une journée vraiment bien remplie.
Arrivés à la maison, nous avons pu apprécier à sa juste valeur, la biniouze de la poussière et que dire de celle dédiée à la soif…
Un banquet le soir, nous a vite fait oublier nos petites misères de la journée. Il a été convenu que tous les membres du club se devaient d’accomplir la descente d’AGOLS au moins 2 fois pour pouvoir revendiquer la réalisation de ce formidable…
Le dimanche, nous avons trié le matériel avant de nous affronter dans une partie de pétanque par équipes qui a vu la victoire sans équivoque de la classe 63 renforcée par Sylvain.
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