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Dordogne (24) & Corrèze (19) – 19 septembre 2020 – Croze à Rolland – Nadaillac (24) CRAD : Élise, Marie – JiPi – Titi – Chbonx Croze à Rolland – Nadaillac (24) |
Le CRAD était bien présent aux 4ème journées Aliénor 2020, organisées par le Comité Spéléologique Régional de Nouvelle Aquitaine. Nous étions environ 120 spéléos sur le site.
Une super ambiance et une super organisation étaient au menu, sauf la météo du samedi soir, où une grosse pluie avec option orage nous attendait pour le diner. Heureusement, l’apéro a pu se dérouler au sec.
Du côté cavité, nous avions un large choix de qualité. Nous avons opté pour la Croze à Rolland dans le département de la Dordogne, à une vingtaine de minutes de notre point de chute.
Il s’agit d’une traversée spéléo. C’est rare de faire des traversées en spéléo, mais en plus quand tous les puits sont équipés, c’est carrément TOP!
Après une petite séance découverte du milieu pour trouver l’entrée (10 minutes pour trouver), nous commençons à nous équiper.
Ça commence plutôt bien : Élise a oublié sa frontale – Du coup, comme elle est restée au camping, sa batterie est bien chargée. Titi a toujours des solutions de rechappe et sauve Élise. L’option éclairage sur le côté est adoptée.
L’équipe aborde le premier puits : c’est fastoche, mais Marie utilise encore son RAUMER au cul de son descendeur, alors ça saccade et c’est chiant. Pour le deuxième puits, enfin un ralentisseur classique et une descente tout nickel. Le deuxième puits est équipé avec des mains courantes intermédiaires. C’est du confort rien que du confort.
On aborde maintenant les derniers ressauts qui sont équipés avec des échelles en fixe. Manque plus que l’éclairage en fixe…
On arrive déjà au fond, et les gros volumes commencent. Un méga tunnel avec son plafond parfaitement plat et horizontal. Le seul petit soucis c’est la petite boue par terre.
On avance dans la galerie sans carte, sans topo, mais comme ils nous l’ont dit, c’est facile, y a qu’à suivre au plus évident. Un spéléo de Tarbes nous rattrappe. Il est fort le type et il avance très vite. On le fait passer devant nous.
Arrivés au grand carrefour, Chbonx tente le passage haut. Il y a une vire, et ça remonte dans un boyau étroit, tellement étroit qu’au bout d’un moment, ça passe plus. Bon, ça ne doit pas être par là !
Direction le bas du grand carrefour : c’est vrai, c’est plus large ici! 13 m de large pour 8 de haut.
Nous suivons la galerie, il y a du gaz, mais le concrétionnement vaut le détour. Nous sentons que nous remontons, et nous arrivons au vestiaire. C’est sympa ici, il y a même des combardes pour la désob, en attente, avec une petite table. Quelques mètres encore, et là, nous revoyons notre spéléo de Tarbes :
– Salut les gars, au fond, il y a de l’eau et des bacs à désob. Je pense que les travaux sont en cours, ça ne doit pas re par là.
En fait, si, c’est bien par là. Les spéléos d’hier ont fait demi-tour, mais en fait, il faut continuer dans ce boyau humide.
Nous nous engageons. C’est bizarre, non seulement nous avançons à quatre pattes, mais soit le fond devient de plus en plus bas, soit le niveau d’eau devient de plus en plus haut. Bref, ça mouille, mais que les jambes.
C’est le début des festivités. On enchaîne dans une conduite forcée, dont le plafond n’a pas l’air de vouloir s’élever rapidement. Petite reptation sur 200 ou 300 m et on peut enfin se mettre debout. La boue plein les godasses, et il faut aborder un passage en oppo. JiPi a les lunettes qui s’embrument au point de ne pas voir en 3 dimensions. C’est plutôt pénible quand il faut avancer en oppo.
Ensuite, nous posons les pieds bien au sol, mais dans un méandre assez resserré (la grande galerie). Ça frotte au niveau du muscle abdominal, mais ça passe. Pas le temps d’avoir froid dans cette cavité. Nous arrivons au niveau de la salle à manger pour faire une petite pause « flotte » et débuter la remonter les puits.
Le P18 est sympathique, mais heureusement qu’il ne fait que 18 m, parce qu’on remonte plein gaz. Et moi, j’aime pas le plein gaz.
Petits ressauts équipés avec des échelles, et nous arrivons au dernier grand puits, le P21. Ces deux puits sont équipés de palier à l’arrivée : Le confort au top. Encore un petit effort, hop, le P8 (échelle fixe) et le P4 (échelle fixe).
Nous sortons par une plaque d’égout, à la lisière d’un bois. Chbonx propose de couper à travers bois pour regagner la voiture. Après 5 minutes, le cheminement ça commence à ressembler aux péripéties de l’Agols. Hop, Hop hop, demi-tour mon ami ! Quand le doute s’installe, mieux vaut privilégier la route et les chemins bien balisés.