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20 juin 2021 – Repérage de Caunhà  de Rouairoux (Aude – 11)

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Aude (11) – 20 juin 2021 – Caunhà  de Rouairoux (Labastide-en-Val)

CRAD : JiPi, MCi

Caunhà  de Rouairoux 43.03881, 2.48643 – TPST = 0h00 – 📽Accès à la Vidéo📽

Quelle histoire !?!
L’entrée de cette cavité est située dans la montagne, là où les voitures basses ne peuvent y aller.
Mais les 82, si !
Même pas mal, après avoir parcouru 6 km de piste, on trouve le petit parking bien dégagé. Oh, Oh, je crois qu’il commence à flotter… Oh, Oh, je crois que c’est de l’orage. Bon, c’est Marie qui dirige la manœuvre, et c’est donc l’aventurière qui ouvre la marche dans la jungle de la montagne. Sous sa cape verte, elle s’enfonce dans la forêt épaisse et limite hostile. Pépère est à l’affût, prêt à bondir. La pluie commence vraiment à mouiller ma petite tenue de golfeur, et je commence à m’inquiéter de l’effet d’une mauvaise grippe en ces temps de panique médicale.
La prudence de l’aventurier vaut mieux que l’aventure de l’intrépide aventurière. Après avoir enfin trouvé l’entrée du gouffre de dessous de la Terre, nous faisons demi-tour, toujours sous la pluie.

Inspiré par la météo (sans doute), je décide de parcourir le chemin par le haut, avec la tuture. Après quelques centaines de mètres, WAZE me propose de continuer le chemin. En fait, c’est pas bête, t’as plus à réfléchir avec ces truc là. Tu conduis la tuture et tu te laisses guider. Enfin, c’est ce que je croyais, au début. J’étais croyant ! Je voyais bien que le chemin présentait un profil de plus en plus scabreux, puis soudain, je tente de « monter » sur le terrain dur, pour éviter les gros creux. La voiture se met carrément en position du crabe – au temps, l’être humain se met en position fœtal en cas de gros doutes existentiels, autant pour la tuture, c’est la position du crabe qu’il faut retenir.
Bon, là, c’est un peu la caca bouse. Marie sort de la tuture, suivi quelques secondes plus tard, par le gros JiPi. Moment d’observation péridural de la tuture, analyse anale du conducteur, et première observation : Bouh… du… on est dans la merde !
Grâce à mon expérience de pilotage, je remonte dans la tuture. On ne peut pas passer pour un crétin, en plantant sa tuture dans un chemin de montagne, au milieu de nulle part.
Allumage moteur : OK
Passage de la première : OK
Tournicotage du guidon pour remettre la tuture dans le chemin : OK
Oups, pas plus loin, c’est tout mou.
Passage de la marche ar’cule et accélération : OK
La tuture bondit en arrière, au risque d’écraser Marie – Ce serait balo, ça !
Ça cogne dessous, mais faut que ça sorte. Ça y est, je vole – mais, non j’déconne.
Plus de pétoch’ que de mal. Je descend de la tuture, je fais l’inspection de rigueur, et nous remontons vers le chemin de l’aller, c’est plus prudent.
Dans le coup, c’était un dimanche avec activité, dans l’fait.

Nota : Marie n’a pas filmé cette épreuve, dommage.

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