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Lot (46) – 25 juin 2021 CRAD : Domi, Charlotte, Cyril et Roro Font del Truffe : 44.824967, 1.550923 – TPST = 0h15 L’Œil de l’Adoue : 44.965283, 1.587452 – TPST = 6h00 – 📽 Accès à la vidéo 📽 |
Nous y sommes ! Nous avions retenu la date en début d’année, et après moults recherches, nous nous retrouvons dans le Lot pour ce WE consacré à la plongée. Au programme, FONT DEL TRUFFE, ŒIL DE L’ADOUE et CABOUY.
Petit repérage le vendredi après midi, le niveau est juste comme il faut pour TRUFFE. Nous nous retrouvons samedi devant l’entrée, avec option side-mout, les blocs sont attachés sur les flancs du plongeurs, cela permet de gagner sur l’épaisseur et de passer plus aisément l’entrée, qui regroupe force cailloux et gravillons au point de vous donner des complexes au moment de rentrer.
Le side-mout, c’est une technique, et pour la maîtriser, il faut la pratiquer. Il faut aussi se doter des outils adéquats. Donc, samedi, nous sommes 2 devant l’entrée. Cyril, va utiliser sa plaque et sa wing (la bouée qui se trouve dans le dos) et accrocher les blocs sur les côtés. Au moment de s’immerger, un détendeur fuit, petite pause pour le remplacer. Cette fois, nous sommes prêts. Nous avons convenu que je passerai devant pour les prises vidéo. Je descends, je passe la chicane d’entrée, et je me prépare à filmer… J’attends… J’attends.. et je ne vois rien venir, donc je ressors.
Cyril, n’est pas suffisamment lesté, impossible de descendre, je lui donne ma ceinture de plomb, et nous voilà repartis. Je repasse la chicane et je prends position pour la prise vidéo. C’est bon, je vois ses lumières, il arrive, ça gratte, il pousse, ça frotte, ça racle, et ça passe…Et la caméra tombe en rideau…..
Bon, ça énerve, mais nous y sommes, nous commençons à progresser dans le boyau, un virage, puis un autre, nous sommes devant le puits, et là, surprise, Cyril au lieu de descendre, va se coller au plafond, manipulations, gesticulations, énervations, enfin, la bouée se dégonfle, pour permettre de retrouver le niveau du boyau. Il aura fallu quelques efforts et quelques minutes avant de redescendre au bon étage. Dans ces conditions, impossible d’envisager de poursuivre.. Nous prenons le chemin du retour. Nous arrivons à l’étroiture de l’entrée, et Cyril s’engage….et là, formidable, il reste bloquer dedans ! ! ! Je pousse ses jambes, il agrippe des grosses pierres pour se hisser vers la sortie, je pousse, il tire, et ça finit par passer. Une fois, dehors, nous consignons la première plongée de merde pour Cyril.
Le temps de ranger le matériel, et nous repartons vers l’ŒIL DE L’ADOUE. Arrivés sur place nous pique-niquons. OK, il y a de l’eau dans la rivière, cela présage un bon niveau d’eau à l’entrée. Nous préparons le matos, et nous voilà partis. Cyril avec le bi sur le dos, moi avec ma chariote qui ne roule pas très bien dans les souches et le chemin étroit. Allez, encore un petit effort, et nous arrivons sur place. Le niveau est haut, toute l’entrée est noyée.
Nous nous mettons à l’eau, et nous voilà partis pour sortir le S1 et nous promener dans le canyon au moins jusqu’au S2. Tout est immergé, la visibilité n’est pas terrible, nous avançons, et nous sortons au niveau des cordes. Là, il nous faut nous déséquiper, et sécuriser le matos (blocs, palmes..) le temps d’aller jusqu’au S2.
Il y a de l’eau, et le tas de sable du S2 a pratiquement disparu sous l’eau. Nous faisons quelques prises vidéo et nous prenons le chemin du retour. Retour au lac, séance de rééquipement, et nous nous ré-immergeons. La visibilité ne s’est pas arrangée, qu’importe, nous sommes sur le retour. C’est étrange d’avoir un phare qui faute d’être branché ne fonctionne pas… Drôle d’histoire..
Nouvelle petite marche, mais cette fois-ci chacun a son bi sur le dos, et c’est plaisant, certes un peu long mais que c’est plaisant…
Retour, ensuite au camping, pour une partie de pétanque modeste. Petit repas, et gros orage, avec pluie diluvienne en soirée.
Dimanche matin, nous repartons pour CABOUY. En passant à Rocamadour, nous remarquons que l’Alzou « dégueule » marron, ce qui ne manque pas de nous interroger. Nous remontons le coteau, puis nous descendons vers CABOUY. Le parking est plein de Quads, il est impossible de se garer. Mais vu d’ici, on voit bien l’eau et un très fort courant. Nous descendons, et… c’est râpé, sauf à sortir un surf de l’arrière du camion, pas question de se mettre à l’eau…
CABOUY attendra une autre fois, nous rentrons, il est bientôt l’heure de déjeuner et nous finirons le WE tranquillement en donnant à manger aux poules et au canard venus nous rendre visite.
