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Haute-Garonne (31) – 19 août 2021 – Randonnée jusqu’au Lac Vert (Castillon-de-Larboust) CRAD : JiPi, MCi Départ / Arrivée : 42.736567, 0.556461 – Durée (avec pauses) = 6h45 – 📽 Accès à la Vidéo📽 |
Initialement, l’objectif de la journée était nettement moins ambitieux, Nous avions prévus de faire la petite randonnée du Lac d’Oô, mais le parking, au départ de la randonnée ressemblait davantage à un parking de grande surface pendant les fêtes de fin d’année, qu’à un parking modeste de montagne. Voyant le cirque, nous avons d’abord visité le coin et les alentours des stations de ski de Péragudes. C’est beau, mais y a pas grand chose de commun avec ce qu’on attend de la montagne. Nous avons ensuite fait une visite rapide dans les Hautes Pyrénées et visité rapidement Génos. Charmante petite bourgade aux installations touristiques modernes, qui permet à chacun de pouvoir se baigner, se détendre et consommer sur place. Bon, c’est pas que nous serions un tantinet asociaux, mais ce n’est pas notre truc, à nous autres. Mais alors que faire ?Après une rapide analyse, on décide de retourner dans la vallée du Lis et d’aller faire la randonnée sur le Lac Vert. Certes, c’est un peu plus haut que d’habitude, mais c’est très bien pour se dégourdir les jambes. Quoi de mieux que de gambader dans la montagne, jusqu’à en perdre le souffle, sous le regard étonnés des moutons!
Notre bivouac pour la nuit s’établit au niveau du parking. C’est bien, il y a au moins une table pas très loin de la toile de tente. Le coucher se fait au alentours de 21h00 pour un lever à l’aube, à 6h00 du matin. La nuit n’a pas été froide, tout juste 8°C à 9°C, mais même pas froid. Les naseaux sortent rapidement de la tente, hument l’air vivifiant du matin, et c’est parti pour la journée. Pendant que le petit dèj se prépare, le bivouac est replié et rangé dans la voiture. Il est 7h15, et nous commençons la randonnée.
En gros, il n’y a qu’un peu plus de 900 m de dénivelé ; ça se fait. Le temps d’aller est donné pour 3h00, y a pas de quoi être effrayé! Nous commençons la rando avec la doudoune et les manches longues du pantalon. Au bout d’1h00, nous sommes bien chauds pour ranger tout ça au fond du sac. Nos sacs pèsent entre 6,2 kg et 6,7 kg (doudoune, flotte, bouffe en barres, drone, appareils photo, GoPro et truc & machin).
Nous avançons avec un bon rythme, personne sur le chemin, mis à part des tabanards un peu plus audacieux que nous. En 3h30, nous atteignons le lac, Marie peu enfin faire trempette et JiPi faire des images avec le drone. C’est trop cool, pas de vent et ciel bleu : Pas mieux.
Le retour se fera en suivant la ligne de la cote des 2000 m, histoire de profiter du paysage. Nous passons au-dessus du Lac Noir (grosse flaque d’eau) et Marie apprécie tout particulièrement les passages « un peu scabreux » qui semblent nous rappeler que nous ne sommes pas des isards aux papattes agiles.
La descente se fait tranquillement avec un bon passage sous le soleil. Nous croisons pas mal de randonneurs un peu moins préparés que nous. Certains improvisent leur randonnée quand ils arrivent à la cote +1900 m, et qu’ils se demandent qu’est-ce qu’il y a à voir. D’autres avancent à bonne allure accompagnés de petits gars dont on se demande comment va se passer le retour, ou alors d’autres qui n’ont pas pris la météo. Nous avons croisé un bon nombre de randonnistes en basket sans aucune idée du comportement de la météo en montagne.
Nous descendons toujours avec le même rythme, même si on commence à voir venir la petite fatigue. La pluie commence à tomber quand nous arrivons à la voiture. Le temps de se changer, de boire notre canette de bière (1 pour 2), de manger quelques trucs et hop, nous voici repartis vers notre yourte du 8 2.