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Lozère (48) / Aveyron (12) – 2 janvier 2022 – Descente du Tarn en NEV
CSSA : Cécile, Valérie, Marc, Sébastien, Cédric et Roro (CRAD aussi)
Départ : 44.278000, 3.228400 (~ 10h00)
Arrivée : 44.206100, 3.219100 (~ 12h00) – TPDE* = 2h00 – 📽 Vidéo en ligne 📽
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La fin de l’année est synonyme de… descente du Tarn avec les flotteurs, oh, je sais, certains préféreront la mode anglaise du sans alcool pendant un moins pour la détox, mais nous, nous préférons nous dégourdir les jambes dans l’eau et profiter du spectacle magnifique des gorges du Tarn.
Il nous faut d’abord regrouper les volontaires du jour, récupérer le matériel, puis charger le tout dans les véhicules, jusque là, ça va. Rien de vraiment compliqué, ensuite, il faut se rendre sur place, un peu de brume sur les berges, mais là encore guère de difficultés.
Ensuite, il faut s’équiper, bon là, c’est un peu plus compliqué, la température ambiante de 3° n’incite pas à l’à poilisme du Cap d’Agde. Bon, allez, un peu de courage, et nous voilà tout de néoprène vêtus.
Et puis maintenant, la véritable question, à quel endroit allons-nous démarrer notre escapade ? L’habituelle mise-à-l’eau, ou un départ plus lointain aux Vignes ? Bon, après un bref conciliabule avec Cédric, nous optons pour la grande descente, les Vignes-les Basaltes, il y a un bon niveau d’eau et un bon courant pour la promenade.
Première étape la conduite au point de départ, le parking des Vignes. Nous nous équipons de nos gilets, de nos casques, des gants (pour ceux qui ne les ont pas oublié), puis nous prenons les palmes et nous nous dirigeons vers la mise à l’eau. Elle est fraîche, déjà certains se plaignent d’avoir froid aux harpions…
Bon, c’est parti, pour éviter le froid, il existe un moyen extrêmement simple, il faut palmer. plus tu palmes, moins tu as froid…. Les hérons décollent en nous voyant approcher, quelques remous, histoire d’éviter l’ennui, et toujours palmer. De fait, si tu oublies, le froid te rappelle à l’ordre…
La descente aurait pu se dérouler sans anicroches, mais voilà, rien de ne se passe jamais tel que prévu, et donc notre descente nous a permis de tester la perte d’une palme, puis de la deuxième palme, et ce bien avant d’être arrivés à destination, bien sûr…
Eh oui, alors que nous traversions une zone un peu agitée, Sébastien perd d’abord une palme, puis au moment ou il alerte Valérie, il perd la seconde… Le voilà donc privé de moyen de propulsion et de direction, alors que nous devons franchir la sablière qui est la partie la plus remuante du parcours. Nous envisageons un instant un finish à pied par la route, pour retenir la solution du mono palme. C’est Valérie qui prêtera sa palme, et nous voilà repartis avec 2 palmeurs à mono palme. Il semblerait que la solution permet certes la rechape, mais n’est pas optimale pour apprécier pleinement la descente. Sébastien sera bon, pour écrire au Père Noël pour qu’il lui rapporte une paire de palmes pour sa saison de plongée
*Temps Passé Dans l’Eau