spéléologie, plongée, photographie, nage en eaux vives, via ferrata, plongée

16 & 17 avril 2022 – Plongée au Ressel et explo plongée en Aveyronnie

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Lot (46) & Aveyron (12) – 16 & 17 avril 2022 – Plongée au Resssel & Désob en Aveyron

CRAD : Roro, Cyril  

Explo Bozouls : 44.xxxxx, 3.xxxxx – TPST = 2h30 – 📽  Vidéo en ligne 📽

Un week-end pascal sous le soleil, c’est assez rare pour en profiter à fond. Nous avons donc décidé de repartir au Ressel pour les plongées de reprise. Notons au passage, que vous plongez, il est préférable d’avoir des surprises AVANT la plongée que PENDANT la plongée.
Nous sommes partis de bon matin, il faisait grand beau, et lorsque nous sommes arrivés sur place, en passant par Cajarc, il n’y avait que peu de monde sur le parking. Nous voilà donc en train de préparer les blocs, de sortir le carétou, les caisses de matériel, et…. Et…. Mais,… mais… je n’aurais pas oublié de prendre mes palmes ????? et mon masque ??? et mes plombs ??? Ah, mais c’est pas très marrant comme blague, ah, mais c’est la crotte de bique…Bon, reprenons-nous, nous rembarquons le matériel dans le camion, et nous partons à Livernon, pour acheter une paire de palmes. Allez, l’achat réalisé, nous voilà de retour sur le parking, cette fois, nous effectuons le portage, et nous nous retrouvons dans l’eau.
Une petite vire jusqu’au fond des puits, avec un retour au bout de 64 minutes passées sous l’eau. Nous ressortons pour le pique-nique, avant de repartir pour la seconde plongée de la journée. Après le repas vite avalé, tout est paré, nous sommes déjà à l’eau, Cyril a changé le relai, j’ai changé de configuration, nous repartons. Petit briefing à l’entrée du Ressel, et là, voyez-vous, j’ai comme un petit souci de luminosité, oui c’est c’la, un problème de luminosité. J’actionne frénétiquement l’interrupteur de mon phare, mais rien, que dalle, je suis dans le noir. C’est peut être dû au fait que je n’ai pas rechargé la batterie ???? Bon, j’attrape ma lampe de secours, et nous ferons la petite boucle en mode lumière tamisée… Cyril me fait largement profiter de son phare duper super puissant, et nous ferons notre petit tour cahin-caha, et au bout de 52 minutes nous referons surface.

Dimanche, nous partons pour le trou de l’Aveyronnie, avec la précédente expédition, nos repartons pour essayer de réaliser des images de ce qui se trouve un peu plus loin sous l’eau. De cette sortie, nous pouvons qu’abonder dans le sens de l’adage « qui veut aller loin…. , mobilise des porteurs ». Donc, nous partons pour une petite plongée dans le fond du boyau, nous emportons 2 petits blocs, 2 détendeurs, 100 mètres de corde… Ce qui fait 3 kits à l’arrivée, chacun pesant son poids. Nous descendons sur la corde, et nous apprécions le sol aujourd’hui très sec. Une fois arrivés sur place, nous virons le baudard spéléo pour enfilé le harnais pour accrocher les blocs pendant la plongée, nous gréons les bouteilles, et nous voilà partis tirant, poussant les kits sur les 50 mètres de galerie. Une fois arrivés devant le siphon, je m’équipe, avec le blocs , le casque, la caméra, je m’immerge, et à un moment je me coince, je racle, j’essaie de reculer, je remonte mais je suis encore coincé, il faut d’abord redescendre, puis reculer légèrement pour pouvoir ensuite refaire surface. Bon, c’est pas très concluant, je vais devoir optimiser mon équipement. Cyril prend ma place, il accroche les blocs, puis se laisse lentement couler. Il y a 20 centimètres entre le niveau d’eau et le plafond, l’eau gargouille, le fond s’éclaire puis retombe dans l’obscurité. J’entends une voix et j’entrevois une lumière à travers la roche. Cyril est de l’autre côté, ça continue, il va voir. La faille se poursuit et replonge plus loin. Quelques minutes de silence, puis le raclement contre la paroi se fait entendre. Cyril est sur le retour. Le siphon se passe en mode visibilité nulle, à tâtons sur la roche, puis c’est le retour. Nous échangeons nos impressions, puis nous remballons le matos direction la sortie. Un coup je pousse, un coup je tire, ça racle, ça cogne, ça souffle, ça grogne…et au bout de la galerie la lumière du jour. Nous reconditionnons le matériel et nous voilà partis pour la remontée. C’est à cette occasion, que nous avons réalisé combien la présence de porteurs était enrichissante et reposante…

 

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