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Lozère (48) – Tour du Causse MÉJEAN en VTT (Lozère – 48) CRAD : Domi, Roro, Chbonx, Poulpi, Marie & JiPi
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L’idée germait depuis plusieurs mois déjà, dans nos crânes déplumés. Les dates de cette épopée sont retenues; y a plus qu’à…
L’équipe logistique se met en place et l’organisation se précise. Les premiers tracés GPX commencent à être analysés par les VTTistes.
Le départ approchent et la fine équipe se rejoint au premier gîte, chez Sydney.
Étape 1 Florac – Hyelzas
Nous démarrons le lundi matin de bonne heure et de bonne humeur, direction, la cité de Florac trois rivières. Nous commençons par nous séparer d’un véhicule. L’équipe « logistique » n’aura que le camping car rallongé avec sa remorque à véhiculer (mais non, j’déconne!).
Compte tenu de l’intérêt quelque peu discutable de la montée sur le causse par la route, les VTTistes arrivent avec le camion. La journée va être très chaude, mais pour autant, la première étape commence à 8h40 et va durer… assez longtemps, 47 km plus loin.
La chaleur est suffocante, près de 35°C à l’ombre. Le soucis, c’est que cette première étape ne procure aucune ombre à nos trois héros. Malgré l’utilisation de 3 GPS, la petite équipe affronte les côtes et les descentes avec quelques adaptations subtiles du tracé original. Après près de 6h30 de progression, l’équipe logistique retrouve les trois héros aux abords de l’aven Armand, cuit à point et assoiffée. L’arrivée est proche, et tout le monde arrive en bon état, à notre premier point chute, le gîte Pratlong à Hyelzas.
1ère Étape : 47 km | 7,0 heures – dénivelé + 797 m / dénivelé – 908 m
Rien de tel que de se coucher de bonne heure pour préparer la seconde étape. Le tout étant d’imbiber les cuissots et autres jarrets de graisse de phoque pour limiter l’effet « vanille-fraise ».
Étape 2 Hyelzas – Les Vignes
Le lendemain, les nouveaux héros se lèvent à l’aurore, les premiers sur les coups de 6h00. A priori, on craint assez le soleil en ce début de mois d’août. Aucun nuage en vue pour cette journée, il faut donc compter sur la crème solaire, l’eau et les barres vitaminées pour atteindre le prochain point de chute. Et pour cette étape, la cible c’est Les Vignes.
Cette étape comporte un petit arrêt pour aller voir le Vase de Sèvres et le Vase de Chine sur les côtes escarpées de ce côté du causse Méjean. Au bout du compte, l’équipe décide de ne pas faire cette petite randonnée qui aurait pour conséquence une exposition encore plus intense sous le soleil du causse. Dans les faits, nous avons bien fait. Les routes étant assez rares et souvent très étroites et peu commodes pour le camion, l’équipe logistique emprunte des routes qui ont pour effet de tripler les distances. Le temps de faire les courses aux Vignes, et les VTTistes nous attendent déjà au camping.
L’étape a été moins rude que la première et le finish par la route a permis d’apprécier les 6 km de descente infernale vers Les Vignes.
Petite surprise des réservations dans les campings. Le camping n’a retenu qu’un seul emplacement au lieu de deux. Après négociation, Marie réussit à obtenir un second emplacement pour installer la deuxième toile de tente. Ouf, Chbonx va pouvoir dormir dehors tranquille… Ah, le plaisir des campings…
Étape 3 Les Vignes – Le Blajoux
Sur le papier, les difficultés paraissent moins grandes que les deux premières étapes, pourtant, après analyse précise de la carte, il s’avère qu’il y a un point assez délicat assez peu détaillé à l’approche de Sainte Énimie.
Au petit matin, l’équipe démarre rapidement. La montée de sur le causse Sauveterre se fait un camion – quand ça présente peu d’intérêt, il n’est pas nécessaire de griller la moitié de son carburant. Les 3 VVTistes sont relachés en haut de la côte, en direction du point sublime. Il avancent vite, et l’équipe logistique se hâte au repliement du camp et du matériel. Un petit arrêt au point sublime pour observer les zozieaux. Au bout de 1500 photos, Domi lâche l’affaire – sont pas sympas les zozieaux, ils ne se laissent pas photographier facilement.
Le camion repart vers Sainte Énimie, et là, commence l’attente…
Tient, c’est bizarre… ils devraient être… pas loin.
Il faut bien l’admettre, le VTTiste n’est pas aussi agile que le chameau ou la gazelle. Il semble même qu’il y ait eu un moment de doute sur le parcours prévu. Bon, certes, ce n’était pas noté, mais il fallait prévoir de faire de l’escalade avec les vélos sur le dos, et dans certains cas utiliser son biclar en guize d’ancre pour franchir les petits escarpements rocheux. Bon, la prochaine fois, on mettra le matos de spéléo et de la corde dans les sacs des VTTistes.
Arrêt de l’étape à Sainte Énimie, le relief aura eu raison des VTTistes pour cette journée. Passages dans les taillis, arrachage de cuissard, griffures en tout genre caractérisent le dernier passage. Le camion récupère les 3 héros aux abords d’une terrasse, une mousse en guise de médicament.
Pour Chbonx, il s’agit de 727 m d’escalade avec portage de vélo…
Côté camping, on commence à rechercher l’emplacement. Un vrai jeu de piste. Cette fois-ci, une seule toile à monter. Et ça tombe bien, l’emplacement permet à peine de poser la toile de tente, mais sinon, c’était bien.
Étape 4 Le Blajoux – Florac
Allez, c’est la dernière étape, et ce ne sera pas comme la 3ème étape, c’est promis. Pour faire simple, le départ se fait à partir du camping « Del Ron », en descendant directement le long du Tarn. Direction Florac en suivant peu ou prou, les berges,ça devrait le faire. Le parcours en VVT se fait sans grande difficulté et au bout de deux heures et trente minutes, les 3 héros arrivent en plein Florac, sous les applaudissement d’une foule en délire (Heu, non, en fait, ça c’est pas tout à fait passé comme ça). Florac est une jolie petite ville, mais son soucis, c’est quand l’été arrive, les trois millions de touristes arrivent aussi. Les places de stationnement sont rares et par conséquent, le point de ralliement est assez hasardeux. Tout l’équipe se retrouve en début d’après-midi, et nous nous dirigeons directement vers le dernier point de chute, l’éco-camping de la Tière.
Étapes Durée Km d+ d-
Étape 4 Le Blajoux – Florac 2,50 20 414 347
Au total, l’aventure du causse Méjean c’est 134 km parcourus avec un dénivelé + de 2514 m et un dénivelé – de 3391 m.
Aucune casse au niveau des bonhomme, ni au niveau du matériel.
Du point de vue prises de vue, c’est mitigé. Quand on pédale, on ne filme pas.