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Lozère (48) – Canyon du Tapoul (Rousses) CRAD : Roro, Zinzin, Chonchon Départ: 44.181778 , 3.573732 | 953 m |

Nous nous retrouvons dans la semaine avec Christel et Régis pour une séance d’essayage et un petit briefing sur les manips minimales à connaître pour l’aventure prévue le vendredi. La météo joue avec nos nerfs, alerte orange aux orages dans le Gard et l’Hérault, je passe une partie du jeudi à consulter les sites de météo, pour décider du maintien au non de notre périple.
Finalement, les prévisions sont bonnes, et je donne e top départ pour le lendemain.
Chonchon et Zinzin arrivent dans la soirée du jeudi, et nous nous retrouvons dans la soirée pour le brief du TAPOUL.

Dans le camion, c’est le silence, Christel se demande ce qu’elle fait là, pendant que Régis se demande ce qu’il lui a pris de venir dans cette aventure…
Nous passons, Aguessac, Le Rozier, Meyrueis, puis le col du Perjuret à 1028 m, puis nous redescendons du côté de Massevaques. La météo est clémente, il fait bon pour une petite virée canyon.
Nous sommes arrivés, Roro gare le camion, et tout l’équipage peut s’équiper pour la descente. Il ne faut pas beaucoup de temps pour revêtir nos habits de lumière, pour ensuite faire la petite marche d’approche.
Vérification de l’échelle pour le niveau d’eau, tout est impeccable. C’est parti pour l’aventure…

Première cascade, première descente avec le matériel, qu’il faut apprivoiser. Je tiens la corde dans ma main droite, et je dose la descente en relâchant légèrement la corde qui file dans le descendeur.
La descente se passe très bien, tout le monde suit le rythme, et réalise quelques belles figures aériennes.
Roro équipe les cascades et donne comme consigne de ranger le petit kit dans le gros pour faciliter le déséquipement. Mais allez savoir pourquoi, notre Zinzin essaye de tasser le gros sac dans le petit kit….. Donc, ce qui devait arriver, arriva, le petit kit s’enfuit par la voie des airs avant de sombrer dans la vasque du dessus. C’est Régis, qui est le plus prompt à plonger pour récupérer le matériel….
Nous enchaînons maintenant avec les plus grandes cascades, Christel sort de plus en plus de sa zone de confort…. »C’est haut, tout de même…. » Allez, un grand coup d’adrénaline, et c’est parti. Chonchon assure la réception, le tout avant une petite pause goûter, au soleil.
La marche de retour est un peu longue dépourvue de ramassage par le bus, il nous faut remonter jusqu’au camion avant de pouvoir se changer.
Sur le chemin du retour, nous faisons une petite pause à Meyrueis, Régis, nous offre un pot et englouti plusieurs morceaux de pain avant de défaillir.
Encore 1,5 heure de route avant de nous rentrer à la maison après une petite sortie bien réussie.