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Tarn et Garonne (82) – Boucle de Saint Antonin Noble Val 44.152765 , 1.751523 : TPAM*: 5h00 (Temps Passé À Marcher) +/-450 m – T°23-35°C
CRAD : Marie & JiPi |
Il faut bien l’avouer, quand il fait beau c’est cool ! Mais quand il fait chaud, on est souple et on coule comme un fromage. Dans l’idée, nous avions pensé faire une petite rando tranquille de 17 km dans notre département, pas trop loin de la maison. Dans le fait, c’est pas …, non c’est pas … Mais ce que nous avions sous estimé, c’est que chez nous il fait toujours méga beau et des fois, il fait chaud, très chaud.
Seul remède, se lever tôt et marcher de bonne heure. Dans le fait, on s’est levé de bonne heure (ça c’est fait), on a manger, mais trop (ça, c’est fait aussi) et puis après on a roulé sur la route pendant 50 minutes. Le temps de se garer, de mettre ses petites chaussures et nous voici partis pour cette rando autour de l’une des plus belles villes de la planète : Saint Antonin Noble Val. Village au passé chargé d’histoires, avec plein de vieilles bâtisses et certains habitants qui sont là depuis des milliers d’années – Oui, toujours les mêmes !
Bref, nous démarrons par une montée qui n’en finit pas, mais nous sommes à l’ombre et c’est le démarrage. On gravit plus de 200 m de dénivelé et c’est tout nickel. Marie aborde alors la bonne cadence sur le semblant de plat. On avance vite et on prend à peine le temps de regarder la topo pour savoir où on va. Au quart du parcours, le cheminement prévu nous indique de faire une grande boucle sur du bitume où il n’y a rien à voir. J’avoue que je comprends pas bien le raisonnement… Nous décidons alors de faire une adaptation de notre circuit. Ce sera la visite en haut de la crête du cirque de Bône. Le choix est judicieux et me permet d’aller faire voler le drone. C’est ensuite, que ça se complique. Après le cirque, nous passons au-dessus l’entrée de la grotte de la Dame Blanche, pour suivre la route jusqu’au « saut du loup ». Il s’agit d’une grosse descente qui n’en finit jamais (forcément, on descend ce que l’on a monté).
Le temps avance et le soleil se fait de plus en plus sentir. Il fait vraiment très chaud (>29°C) et il n’est que 11h00. Nous traversons la rivière (l’Aveyron), par le pont, puis on décide de remontée la falaise pour suivre le parcours. C’est débile de suivre un cheminement de débiles! Ce circuit nous fait passer par… LA ROUTE. Nous sommes maintenant en plein soleil, il fait vraiment, vraiment très très chaud ! Nous remontons maintenant en direction du Roc de l’Aigle en suivant le GR46. C’est le moment qu’a choisi Marie pour mourir. Au début de la montée, on sent que ça peine, puis plus on monte, plus ça peine. Et puis, à un moment, plus rien. Marie est en surchauffe, et le moteur a des « ratés » qui forcent les arrêts dans cette maudite montée. Par petits sauts de 25 à 40 m, nous arrivons enfin en haut du Roc de l’Aigle. En fait, y a pas d’aigle, y a pas de pioupiou, y a que dal’! Notre réserve d’eau est vide, mais l’arrivée est proche. Encore 5 km et ce sera fini.
Dans la descente, Marie retrouve ses esprits et reprend son rythme de trek. La descente est quelque peu acrobatique, mais il nous faut trouver de l’eau. Aux abords de Saint Antonin, on trouve enfin de l’eau et l’arrivée à la voiture est enfin proche. Le calvaire est enfin terminé.