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Lot (46) – 06-06-2015 TPST: 6h00 CRAD : Domi, Roro, Marie, JiPi, Dauby, Alexandre |
Une classique basée sur l’endurance, dans une perte souterraine du Lot (46).
Initiation lotoise, et pourquoi pas le SAUT DE LA PUCELLE ?
La dernière visite remontait à plusieurs années, nous étions allés au terminus, mais nous avions rencontré quelques déboires pour le retour. Mais tout ça, c’est des vieux qui radotent comme dirait Élise.
Donc, en ce mois de Juin, nous revenons à nos premiers amours. Petite séance d’explication du fonctionnement du matériel, les consignes de sécurité classiques et l’équipement des participants nous mangent presque la matinée. Enfin, tout le monde et maintenant équipé, néoprène, combi, baudard, éclairage, sauf Daubi, pour qui nous n’avons pas trouvé de combi, enfin, avec beaucoup de finesse, il est parvenu à enfiler la néoprène prêtée par JiPi. L’objectif est simple, nous emmenons un certain nombre de cordes, de diverses longueurs, nous équipons jusqu’à vider tous les kits. Bon, normalement, nous avons de quoi parcourir une partie conséquente de la cavité.
11h30, nous sommes à pied d’oeuvre, il n’y a pas d’eau à l’entrée, ce qui constitue un gage de sécurité, car sauf à avoir un orage de fin du monde, nous pouvons nous engager sans risque de crue (ça vaut ce que ça vaut…)
La première partie, jusqu’à la cascade de Dante, est aisée, limite un peu chiante, mais avec nos néophytes, nous en profitons pour leur faire l’article comme on dit.
Devant la cascade les choses sérieuses commencent. Descente du premier puits, arrivée dans la flotte, enchaînement du puits suivant, avec mai courante, et la flotte qui menace de vous couler sur la tête.
8 spéléos à passer, cela prend du temps, mais le rythme reste « soutenu ». Nous enchaînons avec les crans verticaux suivants. Puis un passage bas, à ras de l’eau, puis un passage en plafond, pour varier les plaisirs. Bon an, mal an, nous arrivons à la cascade de la nymphe, qui requiert un peu d’équipement. surtout le second puits.
Ça y est nous sommes en bas du puits, cela constituera notre point de demi-tour, il est 15 h, nous mangeons un morceau, et nous attaquons la série de photos. La buée nous irrite un peu, mais nous parvenons tout de même à réaliser des clichés intéressants. Une fois repartis vers la sortie, nous sentons la fatigue qui s’abat sur l’équipe, le premier indicateur étant les temps de silence, et les jurons entendus lors des passages qui à l’aller étaient si ludiques.
Nous sortons sur le parking, il est 18h30, la journée a été bien remplie. En rentrant, nous avons droit à un ALIGOT-SAUCISSES de derrière les fagots, qui fait oublier la fatigue de la journée.
Le lendemain, nous voulions descendre dans le CUZOUL DE SÉNAILLAC, mais un groupe plus matinal et plus nombreux était déjà sur place. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois, nous rentrons au gîte pour déjeuner et se préparer au retour.