spéléologie, plongée, photographie, nage en eaux vives, via ferrata, plongée

8 Août 2018 – Remontée des grandes salles du réseau de la Pierre Saint Martin

https://www.facebook.com/CRAD37

Pyrénées Atlantiques (64)– Remontée des grandes salles du réseau PSM

CRAD : Roro, Domi, Élise, Titi, Chbonx, Calamar, JiPi, MCi et Jean-Marc

TPST : 6h30 + Accès directe à la vidéo  

4ème jour : 8 Août 2018 – Remontée des grandes salles du réseau de la Pierre Saint Martin

   

La dernière fois que j’y suis monté, c’était en 1999, je crois. La marche d’approche était beaucoup plus ardue et plus longue. Aujourd’hui, le chemin est carrossable jusqu’à l’entrée du tunnel et un parking réservé aux spéléos est mis à disposition pour nous limiter les efforts. C’est que le spéléo en général se fait vieux; il est temps de le ménager. Pour autant, une fois la marche d’approche commencée, nous noterons la performance de Roro qui s’est rendu compte qu’il avait oublié la clé de la porte du tunnel, dans le camion.

La météo est stable et nous permet de nous équiper au sec. Ensuite, la marche d’approche de 700 m environ avec option pour JiPi de passer par le chemin historique (heu, là, franchement, ça ne s’est pas amélioré, c’est toujours aussi dru).  Pour se remettre en température, rien de mieux que d’ouvrir simplement la porte du tunnel. L’air glacé sort sous pression à environ 4 ou 5°C, de quoi refroidir la viande comme une chambre froide.

    

 

    

On aborde le tunnel ; le parcours a été totalement aménagé (béton au sol, éclairage, renforcement des parties fragiles). 700 m plus loin, on débouche enfin dans la salle de La Verna, et c’est éclairé (c’est l’avantage du tourisme). Un rapide aperçu sur ce vide géant et quelques tentatives de photo (pitoyables) et nous nous engageons vers les grandes salles. Sortie de La Verna et premier blocage : Tiens, ça a changé par ici. Un guide nous indique le nouveau chemin à prendre, via les installations hydrauliques au niveau de la rivière. Une fois passés les équipements, nous commençons la remontée vers :
– La salle Chevalier ;
– La salle Adélie ;
– La salle Quéffelec ;
– Le Métro ;- La salle Loubens (pour l’équipe B) ;
– La salle Casteret ;
– Le mausolée de Marcel Loubens.

Une partie de l’équipe (Chbonx, Titi et Calamar) se fixe comme objectif le mausolée Loubens. Aux dires des compères, le rythme imposé par Chbonx  laisse songeur. Mais à quoi il tourne ?

Pour l’équipe A, un incroyable incident force l’équipe A à faire demi tour au niveau du Tunnel. Roro qui a choisi de faire de la spéléo sans gant s’est écorché la main au moment d’une figure de style, que lui seul maîtrise. Bref, un peu de raisin sur la main, petit bobo. L’arrêt « docteur » ne dure pas bien longtemps. On trouve de quoi nettoyer la plaie et nous entamons le retour vers la sortie.

      

 

 

 

 

 

 

Ce qui caractérise cette classique spéléo, ce sont les grands volumes mais aussi le type particulier de progression. Les volumes sont tellement énormes, qu’il s’agit de faire une randonnée de nuit, dans des éboulis avec de très fortes dénivelés. Du point de vue température, Marie a suivi les conseils avisés de JiPi, résultat : nous avons eu droit à un petit  « streap tease » de Marie.

 

Au retour, suspens oblige, l’équipe A hésite pour sortir de la salle Chevalier. On descend, on suit les 50 marquages qui nous indique nous sommes encore bien sous terre, puis on cherche, on découvre de nouveau départ déjà marqués. Au bout d’un moment, JiPi et Élise gravissent les éboulis pensant avoir ratés un départ, puis redescendent finalement pour traverser la salle et retrouver enfin le chemin vers la sortie. Le cheminement bien pensé pour créer l’anecdote de la sortie. Une fois sur le bon chemin, nous repassons dans la salle de La Verna, et puis nous abordons le tunnel jusqu’à la sortie.

L’équipe B ne tarde pas à nous rejoindre au niveau de la salle de La Verna. à la sortie, nous poussons la porte et le vent semble nous propulser dehors et nous ressentons alors un petit coup de chaud qui nous fait du bien, même si ce n’est pas la canicule dehors, on se prend au moins 15°C d’amplitude thermique.

 

 

 

 

 

 

Lien Permanent pour cet article : http://lecrad.free.fr/?p=2552

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.